Le 33ème sommet de l’UA tenu à Niamey du 4 au 8 juillet 2019 a consacré le lancement symbolique de la « phase opératoire » de la Zone de libre échange continentale africaine (Zlec). La Zlec vise à faire de cet espace continental, le plus grand marché du monde avec 1,2 milliard de personnes. C’est le nouveau rêve des chefs d’Etat africains, après plusieurs tentatives infructueuses de construire un outil crédible, intégrateur et porteur de développement. Pour l’hôte du Sommet, le président du Niger, Mahamadou Issoufou, « L’entrée en vigueur de la Zlec est l’événement le plus important dans la vie de notre continent depuis la création de l’OUA (Organisation de l’unité africaine) en 1963 et sa transformation en Union africaine ». Le Président Issoufou a procédé au lancement de la Zlec devant 32 Chefs d’Etat, une centaine de ministres et près de 4500 délégués et invités. Ce lancement de la Zone de libre échange africaine continentale, par les présidents africains, est survenu dans un contexte sécuritaire pressant, alors que le Niger pays qui a accueilli le sommet est plongé dans une spirale d’attaques terroristes intenables malgré les patrouilles conjointes des forces armées nigériennes, des forces américaines et françaises.
Le lancement symbolique de la « phase opérationnelle » de la Zone de libre échange africaine continentale, par les présidents africains, est survenu dans un contexte sécuritaire pressant, alors que le Niger pays qui a accueilli le sommet est plongé dans une spirale d’attaques terroristes intenables malgré les patrouilles conjointes des forces armées nigériennes, des forces américaines et françaises. Mahadou Issoufou, deux mois après l’attaque de l’armée nigérienne par l’État islamique dans le grand Sahara (EIGS), tuant 28 soldats, a dû déployer « des milliers de policiers » et « des milliers de militaires »(Mohamed Bazoum) dans la capitale Niamey, pour sécuriser la ville et ses homologues dont certains (le Malien Ibrahim Boubacar Kéita, le Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré) viennent de pays aussi menacés que le Niger.
Aussi, un camp militaire nigérien a été attaqué, lundi 1er juillet (veille du sommet), par « deux véhicules kamikazes appuyés par des bandits à motos », dans la zone d’Inates (ouest), près de la frontière avec le Mali. Et le fait que le groupe État islamique dans le grand Sahara ait attendu le 4 juillet (Sommet) pour revendiquer l’attaque qui a tué 28 soldats nigériens, le 14 mai 2019, en disait long sur la volonté des terroristes de harceler, d’accabler le Président Mahamadou Issoufou. Situation exige, aucunement le 33ème sommet, qui s’est d’ailleurs tenu sous haute surveillance, ne pouvait échapper à l’inévitable jonction des défis sécuritaire et de ceux du développement. Et le témoignage est de taille, quand le Président Alassane Dramane Ouattara de Côte d’Ivoire et Macky Sall du Sénégal conviennent à dire que la question sécuritaire ne doit pas se limiter aux seuls pays du G5 Sahel, mais qu’elle doit s’étendre à toute la CEDEAO, tant les enjeux sécuritaires sont grands. Et comment pouvait-on éluder également la question libyenne qui s’est royalement imposée au Sommet avec les confusions qu’elle comporte.
Le 33ème sommet de l’UA tenu à Niamey du 4 au 8 juillet 2019 a consacré le lancement symbolique de la « phase opératoire » de la Zone de libre échange continentale africaine (Zlec). La Zlec vise à faire de cet espace continental, le plus grand marché du monde avec 1,2 milliard de personnes. C’est le nouveau rêve des chefs d’Etat africains, après plusieurs tentatives infructueuses de construire un outil crédible, intégrateur et porteur de développement. Pour l’hôte du Sommet, le président du Niger, Mahamadou Issoufou, « L’entrée en vigueur de la Zlec est l’événement le plus important dans la vie de notre continent depuis la création de l’OUA (Organisation de l’unité africaine) en 1963 et sa transformation en Union africaine ». Le Président Issoufou a procédé au lancement de la Zlec devant 32 Chefs d’Etat, une centaine de ministres et près de 4500 délégués et invités. Ce lancement de la Zone de libre échange africaine continentale, par les présidents africains, est survenu dans un contexte sécuritaire pressant, alors que le Niger pays qui a accueilli le sommet est plongé dans une spirale d’attaques terroristes intenables malgré les patrouilles conjointes des forces armées nigériennes, des forces américaines et françaises.
Le lancement symbolique de la « phase opérationnelle » de la Zone de libre échange africaine continentale, par les présidents africains, est survenu dans un contexte sécuritaire pressant, alors que le Niger pays qui a accueilli le sommet est plongé dans une spirale d’attaques terroristes intenables malgré les patrouilles conjointes des forces armées nigériennes, des forces américaines et françaises. Mahadou Issoufou, deux mois après l’attaque de l’armée nigérienne par l’État islamique dans le grand Sahara (EIGS), tuant 28 soldats, a dû déployer « des milliers de policiers » et « des milliers de militaires »(Mohamed Bazoum) dans la capitale Niamey, pour sécuriser la ville et ses homologues dont certains (le Malien Ibrahim Boubacar Kéita, le Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré) viennent de pays aussi menacés que le Niger.
Aussi, un camp militaire nigérien a été attaqué, lundi 1er juillet (veille du sommet), par « deux véhicules kamikazes appuyés par des bandits à motos », dans la zone d’Inates (ouest), près de la frontière avec le Mali. Et le fait que le groupe État islamique dans le grand Sahara ait attendu le 4 juillet (Sommet) pour revendiquer l’attaque qui a tué 28 soldats nigériens, le 14 mai 2019, en disait long sur la volonté des terroristes de harceler, d’accabler le Président Mahamadou Issoufou. Situation exige, aucunement le 33ème sommet, qui s’est d’ailleurs tenu sous haute surveillance, ne pouvait échapper à l’inévitable jonction des défis sécuritaire et de ceux du développement. Et le témoignage est de taille, quand le Président Alassane Dramane Ouattara de Côte d’Ivoire et Macky Sall du Sénégal conviennent à dire que la question sécuritaire ne doit pas se limiter aux seuls pays du G5 Sahel, mais qu’elle doit s’étendre à toute la CEDEAO, tant les enjeux sécuritaires sont grands. Et comment pouvait-on éluder également la question libyenne qui s’est royalement imposée au Sommet avec les confusions qu’elle comporte.
La Zone de libre échange continentale africaine (Zlec) dont la « phase opérationnelle » qui a été officiellement lancée au cours de ce sommet représente aussi le nouveau rêve des chefs d’Etat africain, après plusieurs tentatives infructueuses de construire un outil crédible, intégrateur et porteur de développement.
Le 33ème sommet de l’UA tenu à Niamey du 4 au 8 juillet 2019 a consacré le lancement symbolique de la « phase opératoire » de la Zone de libre échange continentale africaine (Zlec). La Zleca vise à faire de cet espace continental, le plus grand marché du monde avec 1,2 milliard de personnes.
Pour l’hôte du Sommet, le président du Niger, Mahamadou Issoufou, « L’entrée en vigueur de la Zlec est l’événement le plus important dans la vie de notre continent depuis la création de l’OUA (Organisation de l’unité africaine) en 1963 et sa transformation en Union africaine », dit il à l’ouverture du sommet. Le Président Issoufou a procédé au lancement de la Zlec devant 32 Chefs d’Etat, une centaine de ministres et près de 4500 délégués et invités. D’autres composantes de ce vaste projet continental ont été lancées successivement par des chefs d’Etat africains. Selon les estimations de l’UA, la Zlec permettra d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022, le commerce intra-africain qui n’est que de 15 % aujourd’hui, et de donner un coup d’accélérateur aux économies de ces Etats. Mais ce marché en construction sera-t-il assez compétitif face à des importations très bon marché, malgré les taxes à cet effet, et saura-t-il protéger les petits producteurs agricoles et industriels ?
Pour le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, c’est « un vieux rêve » qui se réalise, et les « pères fondateurs doivent en être fiers », dit-il.
Jusque là, trois pays étaient restés réticents à signer l’accord de création de la Zlec : Bénin, l’Erythrée et le Nigeria. Mais le Nigéria, le mastodonte de l’économie africaine, et le Bénin ont finalement consenti à signer l’accord, le dimanche 7 juillet, en ouverture du sommet, sous les applaudissements de leurs homologues. Ainsi, 54 sur 55 pays africains, vont constituer ce nouveau marché dont le siège sera à Accra (au Ghana). L’Érythrée qui n’a pas signé l’accord est en discussion sur certains aspects, qu’elle espère voir pris en compte avant de signer.
La Zlec prévoit la réduction des barrières douanières (droits de douanes), à l’intérieur du marché commun africain, mais aussi des taxes seront prévues sur la circulation de biens importés de l’étranger. Ainsi des discussions lors du sommet ont concerné le calendrier des réductions des droits de douane et la circulation de biens importés de l’étranger. Le marché devrait être actif à partir du 1er juillet 2020.
Pour le commissaire au Commerce et à l’Industrie de l’UA, Albert Muchanga, « Il faut donner un calendrier pour que tout le monde puisse jouer son rôle dans la préparation du marché (unique) », indique-t-il.
On note cependant que la libéralisation du commerce doit s’aligner sur des réformes structurelles internes, le processus devrait s’étendre sur plusieurs années et aucun pays ne va tout libéraliser, tout de suite. Les pays les moins développés pourront avoir jusqu’à dix ans et plus, pour supprimer les droits de douane. Selon certaines indiscrétions, le Niger dans un groupe de six pays – parmi les moins développés – a obtenu 15 ans de différé, avant de supprimer les droits de douanes. Le Bénin aussi, qui a refusé de signer serait dans des négociations de ce genre pour éviter une noyade du fait de la Zlec. Mais qu’en est-il du Mali qui a signé l’accord depuis longtemps sans autre forme de procès?
Boukary Daou
Source: Le Républicain