Le jeudi 28 novembre, le conseil d’administration de l’Ecole de Maintien de la Paix ‘’Alioune Blondin Beye’’ a tenu sa 23ème session ordinaire. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Gal Dahirou Dembélé.
Dans son intervention, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants a tout d’abord évoqué la crise multidimensionnelle que le Mali traverse. « En dépit de nos multiples préoccupations, nous avons tenu à faire en sorte que l’école de maintien de la paix continue de répondre à sa vocation première, à savoir un pôle de préparation de l’architecture de paix et de sécurité de l’Union Africaine » a-t-il déclaré.
Selon lui, cette école a formé 1 986 personnes en 2019, portant ainsi le nombre de stagiaires de l’établissement à 22 986 personnes depuis sa création en 1999 à Zambakro en République de la Côte d’Ivoire dont 17 362 personnes depuis son installation à Bamako.
Parlant du soutien de l’école au processus de paix au Mali, il dira que l’EMP est en train de s’imposer comme une plateforme de rencontres où les différentes initiatives et acteurs se retrouvent dans un cadre orienté vers la formation et le partage de connaissances.
D’après le ministre Dembélé, l’instauration du cycle Master en maintien de la paix et en reconstruction post conflit constitue un effort louable. De ce fait, il a espéré que l’initiative sera soutenue avec un engagement solide dans le domaine de l’analyse et de la recherche, afin de promouvoir la prise en compte des perspectives locales dans l’identification des réponses majeures en matière de paix et de sécurité.
Plus loin, il a rappelé avoir instruit au nouveau directeur de l’EMP trois axes prioritaires. Il s’agit, dit-il, de prendre des dispositions nécessaires pour que le partenariat soit réconforté, basé sur la confiance et la responsabilité vis-à-vis des différents pays et organisations, la mise en valeur d’expériences obtenues dans les missions onusiennes au profit pour aligner l’offre de formation avec les défis actuels et l’évolution de l’école, enfin développer et rendre utile le centre d’analyse et de recherche de l’espace sahélo-saharien (CARESS).
Avant de terminer, il a recommandé à l’administration de l’EMP la poursuite des initiatives en cours. Lesquelles méritent d’être renforcées avec les partenaires pour la traçabilité et la visibilité des financements mobilisés par eux. « Je demanderai que des mesures idoines soient prises pour optimiser les ressources, tout en explorant les nombreuses opportunités nées de l’intérêt des différents partenariats pour la résolution des crises dans le sahel » a-t-il conclu.
Par Jean Joseph Konaté
Source : Le sursaut