Assurément, il convainc au fil du temps la population, surtout les hommes politiques plus ou moins en verve. Ainsi, il fédère la force politique autour de lui pour traduire en faits les promesses de campagne du président IBK, sans oublier cependant de placer sa troupe sur le qui-vive les élections à venir.
«Au lieu d’accuser là où vous êtes tombé, il faut plutôt accuser là où vous avez trébuché». A bon entendeur, au regard de la vague d’amitié exprimée à l’Asma-Cfp (L’Alliance pour la solidarité au Mali – Convergence des forces patriotiques), il dit que la solidarité, sa principale raison d’exister, est partagé en dépit des divergences politiques.
L’Alliance pour la solidarité au Mali – Convergence des forces patriotiques, à cheval sur le chapitre depuis sa naissance, une attitude rarissime, vaut à son mentor, Soumeylou Boubèye Maïga, d’être reconduit à son poste de Premier ministre.
Assurément, il convainc au fil du temps la population, surtout les hommes politiques plus ou moins en verve. Ainsi, il fédère la force politique autour de lui pour traduire en faits les promesses de campagne du président IBK, sans oublier cependant de placer sa troupe sur le qui-vive les élections à venir.
En tout cas, depuis belle lurette, la classe politique souffre de divisions internes du fait de la guerre de positionnement même au camp du parti au pouvoir. Aujourd’hui plusieurs cadres de différentes formations politiques trouvent leur salut à côté de Soumeylou Boubèye Maïga, le tigre national. C’est vrai ! La transhumance fait partie du jeu politique malien. Le tigre pour sa part a été on ne peut plus clair : « Nous n’avons acheté personne ».
«Au lieu d’accuser là où vous êtes tombé, il faut accuser là où vous avez trébuché». A bon entendeur, il faut naturellement rappeler que la Convergence des forces patriotiques, depuis son premier congrès ordinaire tenu le 6 Décembre 2014, avec la bénédiction d’une vingtaine de partis, annonce ainsi la couleur pour prendre les brides du pouvoir.
Auparavant, en ces temps farouches, l’Asma-Cfp plaça à l’Hémicycle cinq députés, 217 conseillers municipaux, dont 24 maires à travers le pays.
Quant à son indéfectible soutien à IBK, Soumeylou Boubèye Maïga redit : «C’est un choix de cœur, de raison, de conviction et de confiance. C’est un choix que nous maintenons sans réserve. Car, nous demeurons convaincus de la validité et de la pertinence du projet présidentiel : Le Mali d’abord». Il a dit vrai, car son cheminement le prouve à suffisance.
Toujours est-il que la Convergence des forces patriotiques peine sans céder aux récriminations, aux lamentations, sans montrer, ni faiblesse ni renoncement, afin que naisse le Mali de demain.
Soumeylou Boubèye Maïga, à travers sa politique constante et son travail remarquable, éclipse d’emblée les chefs de partis. Il serait sans doute chef de file de l’opposition s’il était candidat. Mais, il préféra donner une seconde chance à IBK que le laisser en rade.
Pour la bonne gouverne des pessimistes, le cinquième chef du gouvernement consolide en continu un vaste réseau de renseignements fiables. C’est d’ailleurs la plus efficace de tous les temps depuis sa nomination ès qualité de chef des services de renseignements avant celui de ministre des Affaires étrangères. Cette distinction lui permit, bien sûr, d’étendre les tentacules de son incontournable réseau -toujours opérationnelle- même sur le plan international. Au point qu’en bon journaliste, formé au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar au Sénégal, tout ce qui touche le Mali de bon ou mauvais, de près ou de loin, n’échappe au contrôle permanent de cet homme d’Etat né le 8 juin 1954 à Gao.
Toujours au top de la bonne ou mauvaise nouvelle en temps réel avant même l’autorité suprême, l’ancien secrétaire général de la Présidence, nommé Premier ministre le 30 Décembre 2017, surprend de plus belle les langues pendues.
Tarés, voilà l’une des bottes secrètes de Soumeylou Boubèye Maïga. Au moment où, sitôt nommé Premier ministre, les assoiffés, sans base outre que la rue, doutaient de sa capacité à organiser une élection présidentielle crédible.
Mieux qu’une élection transparente, Soumeylou Boubèye Maïga réussit à convaincre les djihadistes du Nord et du Centre quant à la nécessité d’organiser la présidentielle 2018. C’est dire ! Il a réussi avec brio, sans détonation, là où, le folklorique Moussa Mara échoua lamentable lorsque les canons tonnèrent et le mirent en déshérence.
Après son titanesque travail formidable, bouclé en seulement six mois, les séniles respectèrent pourtant la tradition au premier et second tour de l’élection présidentielle. Dans le respect de l’ordre public, les vrais citoyens accomplirent leur devoir civique. Et, en temps de guerre, loin du bruit des bottes !
De fait, la palme d’une élection rendue crédible et transparente, validée par les observateurs, revient donc à Soumeylou Boubèye Maïga, ancien ministre de la Défense et des Anciens combattants qu’il quitte en réaction à la déroute de l’armée à Kidal.
Diantre, qu’est-ce que Soumeylou Boubèye Maïga réserve encore aux Maliens ? Mystère et boule de gomme !
Cet homme peut en fait bien diriger le Mali après IBK. Le Clemenceau malien !
Source : Renard du Mali