4ème congrès statutaire de l’URD : Les militants et cadres du deuxième grand parti à l’Assemblée, en conclave du 21 au 22 décembre 2019

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Le parti du chef de file de l’Opposition, l’honorable de Soumaila Cissé, organise son quatrième congrès statutaire sous le signe de la remobilisation pour restaurer l’espoir. Ce congrès se tient à un moment très décisif  de la vie du parti de la poignée de mains  et à celle du pays tout entier, caractérisée par une crise sécuritaire grave, une crise sociale touchant une très large majorité de la population et surtout une crise de confiance entre les acteurs de la vie sociopolitique du Mali. Pendant deux jours, les délégués venus de toutes les sections de l’intérieur, de l’extérieur et du District de Bamako débattront de la vie du parti, ses textes, sa nouvelle vision et surtout son projet de société. A trois ans de la présidentielle et quelques mois seulement des législatives, l’URD jettera les bases des nouvelles orientations du parti et remobilisera ses troupes pour qu’elles soient en ordre de bataille. Le parti du chef de file de l’Opposition ne se privera pas d’aborder  l’actualité brûlante du pays. Le congrès prendra fin par l’élection d’un nouveau bureau National qui verra certainement l’entrée en son sein de nouvelles figures juvéniles.  .

C’est demain samedi 21 décembre 2019 que débutera le quatrième congrès ordinaire de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) à l’emblématique palais de la culture Amadou Hampaté Ba, sous la présidence de son Président, l’honorable Soumaila Cissé. Ce congrès, placé sous le signe de la remobilisation des militants de l’URD afin de restaurer l’espoir pour les Maliens et pour le Mali, se tiendra, selon nos informations,  en présence des délégués venus de toutes les sections de l’intérieur et de la diaspora. A-t-on besoin de rappeler que le congrès de l’URD se tiendra à l’avant dernière journée du Dialogue National Inclusif auquel le parti de Soumaila Cissé et beaucoup d’autres formations  de la scène politique malienne n’ont pas voulu prendre part ?  Est-ce une réponse du berger à la bergère ? Car Soumaila Cissé, le challenger d’IBK en 2013 et en 2018,  répondra  au Président de la République en faisant tout d’abord  une démonstration de force  pour remplir les 3000 places assises  du palais de la culture, comme lors de la cérémonie d’ouverture du Dialogue National. Ensuite, en expliquant à l’opinion les raisons de son refus de participer au DNI. Ce congrès, selon les organisateurs, sera un cadre pour les militants et les cadres du parti de relire les textes en les adaptant au contexte actuel, de définir de nouvelles orientations, de vider certains contentieux, de se fixer des nouveaux objectifs pour les futures batailles électorales  et d’injecter du nouveau sang au sein de la direction.

De sources très proches du Quartier Général de l’URD, avant la tenue du congrès, sur instruction du Bureau National, toutes les sections ont été renouvelées, excepté celles  des zones d’insécurité comme Ménaka et Kidal. Les opérations de renouvellement, selon toujours notre source, ont parfois provoqué des crises, à l’image de celle de la section de la commune VI où il y a bicéphalisme. La section du secrétaire à la Communication du parti de la poignée des mains est en proie à une division interne mettant aux prises le camp du Maire Boubacar Keita  àcelui de Me Demba Traoré.Malgré l’implication du Président de l’URD, Soumaila Cissé, la crise n’a toujours pas connu un dénouement. La correspondance envoyée par le BN pour demander aux deux tendances de surseoir aux opérations de renouvellement jusqu’à la fin du congrès, semble être violée par le camp de Me Demba Traoré, qui a mis en place ses structures à la base et renouveler son bureau de section en toute violation de la décision du BN-URD. De la patate chaude en perspective  entre les mains de Soumaila Cissé qui est dans un dilemme, car il lui faut choisir entre la légalité et le sentiment.

En définitive, le 4ème congrès ordinaire de l’URD est fortement  attendu par l’opinion nationale  pour savoir si les six ans passés à l’opposition n’ont pas entamé la conviction de beaucoup de cadres ou s’il en reste encore au sein du parti de la poignée des mains.

Youssouf Sissoko.

Source : Inf@sept

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