En marge de la 43è Assemblée générale des actionnaires de la Compagnie commune de réassurance des États membres (Cica-Re), prévue le 19 juin prochain dans notre capitale, des séminaires Vie et Non vie 2025 de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima) se tiennent depuis le lundi 5 juin à Bamako. L’ouverture des travaux de ces séminaires été présidée par le directeur national des Assurances, M. Allaye Karambé, en présence du directeur général de la Cica-Re, M. Karim Diarrassouba, des responsables des faîtières du secteur et cadres supérieurs. Les présents séminaires de formation, destinés aux cadres des sociétés d’assurance de la zone Cima. Deux thèmes sont au centre de ces séminaires : « pratique de la réassurance vie » pour le séminaire Vie et « couverture violences politiques et terrorisme et gestion des cessions légales 1er Franc et Facultative » pour le séminaire Non vie. Près de 300 délégués des États membres de la Cima prennent part à cette rencontre qui s’étendra du 16 au 20 juin prochain. Ainsi, pour M. Karim Diarrassouba, en organisant un séminaire axé sur la pratique de la réassurance vie, la Cica-Re vise le renforcement des capacités techniques des compagnies d’assurance vie dans un marché en pleine mutation. Ces séminaires permettront, dit-il, aux participants d’acquérir des outils concrets pour mieux structurer la gestion de leur programme de réassurance et de gérer plus efficacement les risques associés. En ce qui concerne le séminaire Non vie, M. Diarrassouba soulignera que la couverture des risques de violences politiques et terrorisme représente une problématique majeure d’actualité en Afrique où nombre de nos États présentent actuellement des configurations politiques, économiques et financières assez fragiles. Pour lui, il est du devoir des assureurs d’être à l’avant-garde et d’offrir des solutions adaptées. « Ces deux séminaires s’inscrivent donc pleinement dans la mission de la Cica-Re qui est d’accompagner ses partenaires dans la montée en compétence, l’innovation et la professionnalisation du secteur », a-t-il dit. Pour le directeur général de la Cica-Re, l’importance de la formation permanente pour l’amélioration de la qualité des ressources humaines dans une compagnie d’assurance comme dans toute entreprise en quête d’excellence n’est plus à démontrer. Et c’est pour cette raison que la Cica-Re, en plus de sa mission principale de réassureur professionnel, a développé depuis sa création, une politique d’assistance de proximité incluant particulièrement la formation au profit de ses partenaires. « La Cica-Re s’emploiera à apporter plus que par le passé, une assistance multiforme aux cédantes du marché Cima, son marché traditionnel et des marchés hors Cima, à l’image de la richesse diversifiée de ses ressources humaines, mais aussi des nouveaux axes de son Plan stratégique de développement 2025-2029 », a assuré Karim Diarassouba. Dans son mot d’ouverture de cette session de formation, M. Allaye Karambé, directeur national des Assurances, a indiqué que le thème retenu pour le séminaire non Vie est suffisamment évocateur. Car, dit-il, le Mali à l’instar de certains pays de l’Afrique est victime d’une guerre imposée émanant du terrorisme, lequel se traduit le plus souvent par des morts d’hommes et la destruction de biens matériels individuels et collectifs. Selon lui, la nécessité de promouvoir de telles initiatives à l’image de ce séminaire pour comprendre non seulement les risques liés aux violences engendrées par le terrorisme, mais aussi de maîtriser les conditions d’assurance de ces risques. Cela en vue de proposer des couvertures d’assurances adaptées aux besoins des assurés. Notons que la CIMA regroupe le Mali, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo Brazzaville, le Gabon, le Niger, le Tchad, le Togo, la Côte d’Ivoire, la Guinée Biseau et la Guinée Équatoriale.
Dieudonné Tembely/L’Evènement
