Le Mali et ses partenaires, à travers le ministère des Mines et du Pétrole, organise depuis maintenant neuf ans, les Journées minières et pétrolières du Mali (JMP). La 8ème édition des JMP a commencé donc le mardi 12 novembre 2019, au Centre international de conférence de Bamako (CICB). La cérémonie d’ouverture de la rencontre qui a duré 3 jours, a été présidée par le chef du gouvernement et ministre de l’Économie et des Finances, Dr Boubou Cissé. C’était en présence de la ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Hawa Baba Ba et d’autres membres du gouvernement.
On notait également la présence de plusieurs représentants des sociétés minières opérant au Mali et de la société civile. Autour du thème central : «Développer durablement les secteurs minier et pétrolier maliens au profit des générations futures», plusieurs panels seront animés par des experts reconnus.
L’objectif est de réunir les différents intervenants du secteur pour échanger autour des difficultés liées au développement des mines et du pétrole. À l’issue des discussions, les acteurs doivent proposer des pistes de solutions aux défis du secteur.
À l’ouverture de la grande rencontre des acteurs du secteur minier, la ministre des Mines et du Pétrole a révélé la découverte d’importants gisements d’hydrogène, de lithium et bien d’autres ressources du sous-sol
Avec une production de 60,8 tonnes d’or, soit 2,14 millions d’onces en 2018, le Mali devient le 3è producteur d’or du continent africain après l’Afrique du Sud et le Ghana. Notre pays tire les trois quarts de ses recettes d’exportation du métal jaune. Ce qui fait du secteur aurifère, une source sûre de revenus pour l’économie nationale et un secteur pourvoyeur d’emplois
La 8è édition des Journées minières et pétrolières du Mali a donc démarré hier au Centre international de conférence de Bamako (CICB). La cérémonie d’ouverture de la rencontre qui prendra fin demain, a été présidée par le chef du gouvernement et ministre de l’Économie et des Finances, Dr Boubou Cissé. C’était en présence de la ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Hawa Baba Ba, d’autres membres du gouvernement. On notait également la présence de plusieurs représentants des sociétés minières opérant au Mali et de la société civile. Autour du thème central : «Développer durablement les secteurs minier et pétrolier maliens au profit des générations futures», plusieurs panels seront animés par des experts reconnus.
Les sous-thèmes qui seront débattus sont, entre autres, l’exploitation minière et le développement durable, les expériences des pays voisins en la matière, la connaissance géologique, clé du développement et de la diversification de l’exploitation minière, le développement des énergies mixtes.
Pour la ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Hawa Baba Bah, les perspectives de développement du secteur minier et pétrolier sont prometteuses. Elle a annoncé a cet effet que des recherches ont mis en évidence un important gisement d’hydrogène naturel à 60 km de Bamako. Mme Lelenta Hawa Baba Ba a également révélé la découverte dans le cercle de Bougouni, d’un gisement de lithium dont les réserves sont estimées à plus de 31 millions de tonnes. Des études géologiques, a-t-elle laissé entendre, ont permis la découverte de plusieurs richesses naturelles, telles que l’or, le manganèse, le fer, le phosphate, etc. Ces découvertes permettront à notre pays de sortir de la domination de l’or, a souligné la ministre des Mines et du Pétrole.
Mme Lelenta Hawa Baba Ba a rappelé aussi l’adoption d’un nouveau code minier qui donne une place de choix au développement communautaire et à la promotion des entreprises locales. Ce qui, selon elle, est une nécessité pour le développement socioéconomique des collectivités qui abritent les sociétés minières.
Le nouveau code minier traite aussi du secteur artisanal de l’or qui emploie plus de 400.000 personnes, qui ont à leur charge plus de deux millions d’individus. La vision du gouvernement est d’organiser l’exploitation artisanal de l’or.
Le Premier ministre a axé son intervention sur deux problématiques majeures. Il s’agit de l’intégration du secteur minier et pétrolier à l’économie et l’impératif d’exploiter notre sous-sol en pensant à investir les retombées au profit des générations futures. Boubou Cissé a expliqué que la politique de promotion d’un contenu local et de la sous-traitance nationale fortifie la politique d’industrialisation, de développement des activités productives et du secteur des services de notre pays. Le chef du gouvernement a soutenu que la diversification de l’économie peut réduire la dépendance à l’exportation des matières premières brutes. C’est la solution, dira-t-il, pour construire une économie résiliente et anticiper sur l’épuisement des ressources du sous-sol.
La politique du gouvernement, a souligné Dr Boubou Cissé, consiste à favoriser le développement d’une industrie nationale capable d’aller à la conquête du marché régional et même international. Les actions volontaristes seront entreprises pour que nos entreprises profitent davantage de la commande publique.
Mamadou Dolo