L’Institut national de formation judiciaire, «Maître Demba Diallo (INFJ) a tenu le 23 mars dernier la 8ème session de son conseil d’administration. La cérémonie s’est déroulée en présence de Maître Malick Coulibaly, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des sceaux .On notait aussi la présence du Dr Toubaye Koné, directeur général de l’INFJ et les autres administrateurs.
En effet, le conseil d’administration est toujours une occasion de jeter un regard sur le parcours effectué, de prendre des décisions répondant aux préoccupations du moment et de définir les orientations permettant à la structure d’atteindre les objectifs fixés dans son programme ou plan d’actions. A Cet égard, le ministre se réjouit de la tenue de cette session à un moment décisif dans l’évolution de l’Institut, marqué non seulement par la mise en place d’un ambitieux programme de formation répondant aux besoins de l’ensemble des acteurs de la justice, mais aussi par la réalisation d’infrastructures modernes et adaptées pour offrir aux apprenants un cadre adéquats. Outre, on note la relance de l’institution, dans une nouvelle approche suffisamment novatrice, tournée vers la modernisation de ses méthodes et de ses outils. Ainsi pour le ministre Malick Coulibaly, l’année qui s’achève aura été marquée par des résultats satisfaisants sur le plan de la gestion opérationnelle et de la vision stratégique bâtie autour de nouvelles ambitions. L’institut a pu assurer à Bamako, comme à l’intérieur du pays, plus de quatre-vingt sessions de formation à l’intention des différents acteurs du secteur de la justice. A l’en croire, les perspectives qui se dégagent pour cette nouvelle année sont prometteuses pour l’institut. Il s’agira d’abord de poursuivre les efforts d’amélioration de la gestion pour renforcer l’efficacité des actions. Les infrastructures, les outils pédagogiques et le personnel d’encadrement doivent être au centre des actions prioritaires de manière à mieux optimiser les ressources dont dispose l’Institut pour faire face à sa mission. Ensuite, de nouvelles initiatives sont en cours pour la mise en place de nouveaux projets notamment avec l’Agence Française de Développement, CIVI POL et ONUDC à travers lesquels un accent particulier sera mis sur le renforcement des capacités des personnels judiciaires. L’Institut y restera, naturellement, le maître-œuvre. Au plan financier, le projet de budget pour 2020 de l’Institut a été élaboré conformément aux recommandations de la précédente session du Conseil d’administration. Il a été équilibré en recettes et en dépenses à 1 milliard 155 millions 101 mille F CFA contre 1 milliard 362 millions 601 mille F CFA en 2019, soit une diminution de 18%.Cette diminution s’explique par l’épuisement de la ligne de crédit destinée à la construction d’un amphithéâtre de 600 places, d’une bibliothèque et d’une cafétéria.
Enfin, il faut aussi noter l’octroi, par l’Etat, d’un financement à hauteur de plus de 292 millions de F CFA destiné à la construction d’une cité d’hébergement de 25 chambres.
Sagara Soumaila, stagiaire
Source: L’Evènement