Nouveau Gouvernement : l’URD juge « pléthorique le nombre de départements ministériels»

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Soumaila Cissé
Soumaila Cissé

Quarante-huit heures après la formation du gouvernement, l’Union pour la République (Urd), le principal parti d’opposition, s’insurge contre l’augmentation inopportune du nombre des départements ministériels.

A peine mis en place, le gouvernement de trente-huit membres dirigé par Dr Boubou Cissé reçoit les premières critiques. Dans un communiqué,  l’Union pour la République (Urd), le principal parti d’opposition, juge pléthorique le nombre de département ministériel.

Pour le parti dirigé par Soumaïla Cissé, « ouvrir le Gouvernement à de nouvelles forces n’implique pas nécessairement l’augmentation inopportune du nombre des départements ministériels et pense que le nombre élevé de ministre est un handicap à l’efficacité d’un tel gouvernement ».

Il faut rappeler que la  formation du nouveau gouvernement est intervenue dans un contexte difficile, marqué par l’ébullition du front social, une crise économique et sécuritaire dont le centre de gravité s’est déplacé du nord vers le centre du pays.

En plus de la pléthore du gouvernement, le ministère du dialogue social et de la fonction publique,  celui des réformes institutionnelles et  des Relations avec la Société civile ou même le ministère  de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale désignent à peu près la même la chose. « Outre  l’incidence financière, le principal parti d’opposition estime que le risque de chevauchements d’interférences inextricables entre les ministres est à craindre. »

Si l’URD affirme avoir  pris bonne note de la formation du Gouvernement du Premier ministre Boubou CISSÉ et  souhaite chance et réussite à l’équipe, elle invite cependant le gouvernement à s’atteler, entre autres, sans délai :
« A résoudre la crise scolaire pour éviter à notre pays une année blanche ;
A organiser le dialogue national inclusif tant attendu par le peuple malien ;
Et enfin à lutter efficacement contre l’insécurité et la précarité qui sont le lot quotidien de nos braves populations
 ».

Pour terminer, le parti de la poignée de main rappelle que le Mali a plus que besoin « d’une vision claire pour plus de bonheur, d’équité et de justice ». C’est pourquoi elle  continuera à « être vigilante et critique dans le respect des lois républicaines ».

Abdrahamane Sissoko

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