A quelques semaines de la fin de la prorogation pour six mois du mandat des députés à l’Assemblée nationale, décidée en 2018 suite à une énième décision controversée de la Cour constitutionnelle, quelques partis politiques font feu de tout bois et tentent de s’opposer à un nouveau renouvellement du bail des élus de la nation.
Malheureusement, les gens qui incarnent cette tendance sont rattrapés par leur passé récent, et donc disqualifiés pour être des « remparts démocratiques » dans ce pays. Hormis Oumar Marika, qui fut par la suite désavoué par une partie de ses députés et ensuite par ses militants lors du dernier congrès de son parti à Koutiala, Aliou Diallo et Cheick Modibo Diarra sont totalement discrédités pour dénoncer une nouvelle prorogation du mandat des députés après avoir cautionné une première « violation de la loi » en 2018.
Certainement, l’époque s’imposait à eux parce qu’ils nourrissaient l’espoir de voir les deals noués nuitamment entre les deux tours de la ‘sidentielle mis en œuvre. L’espoir déçu, notamment en termes d’avantages économique et financiers, ils retournent aujourd’hui la veste, et se font passer pour des democrats et pratriotes sincères, mais cette mayonnaise, visiblement, ne prend pas.
Par DAK.