A chaque massacre de populations, les regards se tournent vers les autorités politiques et administratives du pays pour chercher des responsabilités. C’est normal ! Une nation désigne ses autorités pour la protéger du danger. Pour autant, chaque citoyen est responsable quand il s’agit de la sécurité nationale. Aujourd’hui, le Mali est sous la menace de l’instabilité. Quelque part, on parle de la survie de la nation malienne face à un danger sans visage.
En 2012, c’est une rébellion armée par certaines puissances étrangères, qui se soulevait pour revendiquer une autonomie régionale à défaut de l’indépendance totale de leur « territoire ». Cette rébellion a fait de nombreuses victimes qui continue de la faire. De plus en plus on assiste à des massacres de populations civiles ciblées dans cette partie nord du pays. Des massacres attribués à des milices armées qui ne seraient pas le fait de la rébellion armée.
Il serait pourtant difficile de faire la part entre ces massacres et ce qui était planifié pour porter la rébellion vers ses objectifs. Il est important de ne pas tomber dans le piège de la division qui serait fatal pour le pays et offrirait à ses ennemis ce qu’ils sont venus chercher chez nous. Nous, nous demeurons convaincus que c’est ce qui a commencé en 2012, qui se poursuit aujourd’hui avec des variantes afin de tromper la vigilance du peuple malien. Le peuple, notre peuple se doit de s’unir ; de se donner la main pour demeurer fort. Nos divisions (politiques, sociales, culturelles…) seront la base de notre perte.
Tiémoko s Traoré