Edito: Pour le Mali, levons-nous et donnons-nous la main !

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Aliou Toure
Aliou Toure

Le Mali, pays légendaire et millénaire, traverse l’un des moments les plus difficiles et les plus sombres de son histoire. Au regard de l’ampleur de la crise sécuritaire généralisée, c’est l’existence même du pays qui se trouve menacée. Cette situation interpelle tous les Maliens de tous bords. Je pense qu’il est temps pour nous tous de remplir notre devoir de vérité et de courage face aux enjeux et défis de sortie de crise. Oui ! Il est vraiment temps que les Maliens cessent de se voiler la face. La sécurité des Maliens et la construction nationale relèvent de la responsabilité de tous les Maliens, sans exception aucune.

Alors, il est venu le temps pour que tous les Maliens mettent de côté leurs  divergences pour se retrouver au nom de ce beau pays.  Seul le sursaut national peut sauver le Mali là où nous sommes actuellement. Eh oui ! Au stade actuel de la situation, seule l’union des cœurs et des esprits de l’ensemble des Maliens peut sauver le pays.  Nous devrions, nous-mêmes, être débout. Il est temps pour nous, Maliens, de nous donner la main pour sauver notre pays. Le temps du sursaut national est venu, comme le stipule notre hymne national, pour sauver  notre pays du désastre. Nous Maliens avons démissionné et cela ne peut continuer. Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent. Pour preuve, le Niger et la Mauritanie ont à peu près la même superficie que le Mali. La population de la Mauritanie représente le tiers de celle du Mali. Le Niger compte sur son territoire deux fois plus de Touaregs que le Mali. Ces deux pays s’assument et le Mali, depuis des années, tire argument de l’étendue de son territoire pour justifier sa carence sécuritaire.

Les responsables maliens se distinguent par le pillage systématique du pays et la complicité avec les trafiquants d’otages et de drogue du Sahara et du Sahel. Notre Etat a failli dans une démocratie pourrie. C’est la mauvaise gouvernance des dirigeants maliens qui a plongé le pays au fond du gouffre.  Il revient alors à toutes les sensibilités du Mali de s’engager pour sortir le pays de l’ornière.  Nous devrions nous lever, nous devrions dire qu’il y a une autre force, celle du plus grand nombre, celle des citoyens et citoyennes de ce pays qui n’obéit à aucune commande politique mais qui obéit à la nécessité de sauver le pays. Alors battons-nous pour la survie de notre pays qui est notre bien commun.

Aliou Touré

 

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