La Côte d’Ivoire prévoit des obsèques «exceptionnelles» pour DJ Arafat

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DJ Arafat au Zenith de Paris en 2016
DJ Arafat au Zenith de Paris en 2016

Les préparatifs des obsèques de DJ Arafat vont bon train. La légende du coupé-décalé va avoir droit à de grandes funérailles avec une veillée musicale au stade Felix Houphouët Boigny le 30 août, suivi de l’enterrement le lendemain. Le gouvernement ivoirien a annoncé qu’il prendrait en charge la totalité des frais.

« Pour un homme exceptionnel, des mesures exceptionnelles » expliquent les autorités ivoiriennes. Le stade Félix Houphouët Boigny, actuellement en travaux, ouvrira ses portes pour une veillée spectaculaire vendredi prochain. Des écrans géants seront installés à l’extérieur car les organisateurs attendent une foule qui dépassera de loin les quelque 35 000 places du stade.

« On attend près de 100 000 personnes, parce que le monde entier veut venir dire au revoir à la légende DJ Arafat, avance Yves Rolland Jay Jay, l’ancien chargé de communication dla star. Il faut qu’il soit accompagné dignement. Il y aura des concerts, il y a des artistes qui viennent de tout le pays pour lui rendre un dernier hommage. »

Plusieurs artistes africains sont attendus. Parmi eux, les stars congolaises Koffi Olomide et Fally Ipupa, ou encore le Nigérian Davido. L’enterrement aura lieu le lendemain, samedi 31 août. Et c’est le cimetière de Williamsville qui accueillera la dépouille de la légende du coupé-décalé.

Une organisation saluée par l’entourage de l’artiste. « Il aura tout ce que l’artiste a le droit d’avoir pour ses obsèques. Et il le mérite, vraiment. Il a conquis tout le monde, il mérite ça », estime Abib Marwane, l’un des managers de DJ Arafat.

Et pour continuer à honorer la mémoire du DJ, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman a d’ores et déjà annoncé l’ouverture d’un musée dédié à DJ Arafat dans les prochaines années.

Il faut marquer l’histoire. Nous voulons qu’un musée soit construit pour perpétuer l’œuvre de DJ Arafat et que ce musée soit un sanctuaire.

Maurice Bandaman

SourceRFI

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