La popularité de l’artiste, mort brutalement le 12 août, dépassait les clivages politiques et le « roi du coupé-décalé » entretenait de bons rapports avec toute la classe politique ivoirienne. Son amitié avec le ministre Hamed Bakayoko, elle, fut d’un autre ordre.
Le chef de l’État, Alassane Ouattara, son prédécesseur, Laurent Gbagbo, son ancien allié Henri Konan Bédié, le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, et l’ex-Première dame Simone Gbagbo… La classe politique ivoirienne dans toute sa diversité s’est empressée de rendre hommage à DJ Arafat, décédé le 12 août à l’âge de 33 ans. Les médias de tous bords – presse bleue (pro-Gbagbo), journaux favorables au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ou proches du pouvoir – leur ont emboîté.
Par Baudelaire Mieu et Vincent Duhem
Source : jeuneafrique