Le syndicat libre des Travailleurs des Affaires étrangères (Syltae) observera une grève de 144 heures allant du lundi 23 au lundi 30 septembre. Car il affirme n’avoir eu aucune « avancée dans la satisfaction de ses doléances ».
Le Syndicat libre des Travailleurs des Affaires étrangères (Syltae) n’en décolère pas. Après avoir observé une grève de 120 heures en août (dulundi 26 au vendredi 30 août), le Bureau central du Syltae prévoit cette fois-ci d’observer une grève de 144 heures allant du lundi 23 au lundi 30 septembre.
Dans un préavis de grève en date du mercredi 4 septembre, dont nous avons reçu copie, déposé sur la table du ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique, le Bureau central affirme n’avoir eu « aucune avancée dans la satisfaction de ses doléances ».
Le mois de septembre promet donc d’être très chaud pour le gouvernement. Puis que c’est le deuxième préavis de grève déposé en deux jours (Ndlr, la section du syndicat national des transports d’Etat a déposé un préavis de grève le 3 septembre) sur la table de l’Exécutif.
A titre de rappel, les revendications du Syltae sont au nombre de trois. Il s’agit de l’examen et l’adoption du projet de statut du corps diplomatique et consulaire du Mali, la relecture des décrets n°96-044/P-RM du 8 février 1996 fixant les avantages accordés au personnel diplomatique, administratif et technique dans les missions diplomatiques et consulaires du Mali, et celui n°05-0464/P-RM du 17 octobre 2005 fixant la valeur du point d’indice de traitement du personnel occupant certains emplois dans les missions diplomatiques et consulaires du Mali.
Ces points ont fait à plusieurs reprisesl’objet de négociation entre le gouvernement et le Bureau central du Syltae. Leur non satisfaction a été à l’origine de toutes les grèves observées par les travailleurs des Affaires étrangères en 2019.
En toute état de cause, le Syltae se dit ne ménager aucun effort pour l’aboutissement de ses nobles et légitime revendication et invite le gouvernement au respect de ses engagements.
Abdrahamane Sissoko
Source : maliweb