PRESERVATION DE LA CULTURE AU MALI : Lancement du projet d’inventaire du patrimoine archéologique

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La ministre de la Culture du Mali, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo et l’Ambassadeur des Etats-Unis au Mali, SEM Dennis B. Hankins ont lancé le jeudi 5 septembre 2019  un nouveau projet soutenu par le Fonds de l’Ambassade des Etats-Unis pour la préservation de la culture (AFCP).  C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au Musée national.

Pour la ministre Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, la première phase du projet «inventaire du patrimoine archéologique au Mali» s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de cet Accord qui est un bel exemple de coopération pour la mise en œuvre de la convention de 1970. Cela,  concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert illicites des biens culturels. Aussi, pour la ministre, ce projet «témoigne de l’engagement constant des deux gouvernements à le mettre en œuvre et l’excellence des relations dans la protection de l’héritage du Mali. Elle ajoutera que le projet s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de protection et de promotion du patrimoine archéologique et historique, initiée par le ministère de la Culture dont un des objectifs stratégiques est d’assurer la continuité et l’affirmation de l’identité culturelle, la transmission des éléments du patrimoine culturel aux jeunes générations.

A l’en croire, cette première phase du projet s’étend sur une durée d’un an et concerne l’inventaire du patrimoine archéologique des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et le District de Bamako pour un coût total de cent vingt mille deux cents dollars, soit cent seize mille cent dollars comme soutien du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et quatre mille cent dollars comme contribution du gouvernement malien.

Par ailleurs, la ministre rassure que la réalisation de ce projet permettra de consolider les acquis, d’approfondir les connaissances scientifiques, historiques, de favoriser la recherche scientifique et la formation universitaire et d’élaborer des stratégies de conservation et de gestion durable des sites inventoriés. «Ainsi, le patrimoine culturel en général et le patrimoine Archéologique en particulier, rend compte de la manière dont une communauté conçoit, organise et vit son existence matérielle et immatérielle», a-t-elle laissé entendre. Selon lui, la prévention du domaine culturel est la première des exigences du développement culturel et touristique. «A cet égard, nous nous devons d’abord de connaître notre patrimoine et d’en apprécier l’importance» a-t-elle conclu.

Soumaïla Sagara, stagiaire

Source: L’Evènement

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