Bisbille au sein du bureau des jeunes de l’ADEMA en CVI : Encore Lazare Tembely

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À quelques  jours du congrès du bureau du Mouvement national des jeunes du parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma/PASJ), la tension semble monter d’un cran entre les jeunes en Commune VI du district de Bamako.

C’est Lazare Tembely qui est pointé du doigt comme étant le principal instigateur de ce grand désordre qui est en train de s’installer au sein du bureau des jeunes.

Après avoir échoué dans sa tentative de mettre quelqu’un de malléable à la tête du bureau du Mouvement national des jeunes du parti de l’abeille, le président sortant, Lazare Tembely, puisqu’il s’agit de lui, se retourne contre sa propre section. Et il n’a trouvé guère mieux que de créer la zizanie au sein du bureau des jeunes.

L’objectif est très clair : imposer ses partisans pour leur permettre de participer en tant que délégués au prochain congrès. Et en la matière, les textes sont clairs. Car, pour pouvoir participer à ses assises, il faut être mandaté par un bureau légal.

Or, il se trouve que les jeunes jugés proches de Lazare en Commune VI ne sont pas membres du bureau mis en place depuis plus de deux ans. Un bureau qui a d’ailleurs rencontré les responsables de la section VI et ceux du Comité exécutif de l’ancien parti majoritaire. Donc, la question de la légitimité et de la légalité de ce bureau ne se pose plus.

Malgré tout, les partisans de Lazare Tembely, certainement avec le soutien de celui-ci, veulent remettre en cause la légitimité de ce bureau, tout en faisant état de l’existence d’un autre bureau. Pourtant, l’autre clan leur avait proposé le remembrement de l’actuel bureau, histoire de leur permettre non seulement d’intégrer le groupe mais aussi de pouvoir participer au prochain congrès prévu le week-end prochain. Ils tiennent à tout prix à déstabiliser l’actuel bureau au vu et au su de Lazare, lui-même, soupçonné par certains d’être derrière cet agissement. En attendant, des rencontres ont été initiées par la section en vue de mettre fin à ce grand bazar.

Fombus 

Source : Le Débat

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