Dialogue national inclusif : LE PARTI RDS COGITE SUR LE SUJET

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La conférence Débat du Rassemblement pour le développement et la solidarité (RDS) sur le dialogue national inclusif
La conférence Débat du Rassemblement pour le développement et la solidarité (RDS) sur le dialogue national inclusif

La section de la Commune I du Rassemblement pour le développement et la solidarité (RDS) a organisé, samedi dernier, dans l’enceinte du Musée des femmes ‘’Muso Kunda’’, sis à Korofina Nord, une conférence-débat sur le thème : « Dialogue national inclusif». Animée par le président du RDS, Pr Younouss Hamèye Dicko, la conférence s’est déroulée en présence de nombreux responsables du parti de l’étoile.

Etaient aussi présents plusieurs responsables de la plateforme Ensemble pour le Mali (EPM) et d’autres partis politiques amis. La cérémonie a débuté par l’exécution de l’hymne national, suivie de l’observation d’une minute de silence en la mémoire de toutes les victimes de la crise malienne. Après le traditionnel mot de bienvenue du président de la section RDS de la Commune l, Bah Mariko, le conférencier a fait la genèse de la crise politico-sécuritaire et sociale, sans précédent que vit notre pays. Toute chose, a justifié Pr Younouss Hamèye Dicko, qui a fait germer l’idée du Dialogue national inclusif (DNI) dans la tête du président de la République.

Les questions et les contributions ont essentiellement tourné autour de la mise en place de stratégies pour faire venir tous les récalcitrants au dialogue. Nombre d’intervenants ont voulu savoir s’il faut inviter à la rencontre ceux parmi nos compatriotes qui sont étiquetés comme terroristes. La prise en compte de la question de l’école au cours du dialogue a aussi été abordée.
En réponses, le conférencier a donné des éclaircissements à toutes ces interrogations. Singulièrement, le président du RDS s’est appesanti sur la participation de certains groupes armés au dialogue. Younouss Hamèye Dicko s’est empressé de préciser aussitôt qu’il n’est pas facile de dialoguer avec des armes sous le nez. « C’est à ceux qui ont agressé le peuple, de créer les conditions pour qu’on puisse dialoguer avec eux, en donnant au préalable des gages de cessation de violences », a-t-il recommandé.
A l’issue des débats, le principal conférencier a confié à la presse que l’initiative du chef de l’Etat d’organiser le DNI est venue à un moment où le Mali se trouve dans une situation très grave. « Nous avons des tensions sociales, une insécurité alarmante dans le pays. Et finalement notre pays est dans un état dont nous ignorons l’avenir », a-t-il déclaré.

Pour cela, a poursuivi Pr Dicko, le chef de l’Etat avait besoin de ramener le calme, de redonner confiance aux décideurs, estimant qu’il n’y avait d’autres solutions que d’appeler au dialogue. Parce que, a analysé le leader politique, les Maliens se sont retrouvés dans une situation d’excès, ne se rendant même pas compte qu’ils ont de réels problèmes existentiels au niveau de leur nation. Il a regretté que nos compatriotes se soient mis à se quereller sur les choses secondaires, oubliant l’essentiel. Ce qui fera dire au premier responsable du RDS que le président de la République a bien fait d’appeler au dialogue. « Je crois que nous le réussirons, car les Maliens ont compris. Nous réussirons notre dialogue et nous partirons d’un nouveau pied », a espéré Younouss Hamèye Dicko. Particulièrement, il a appelé l’opposition politique, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à prendre le train et à renoncer à la politique de la chaise vide qui est contre-productive.

Aboubacar TRAORÉ

Source : L’Essor-Mali

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