Le président du CSDM, M. Mohamed Chérif Haïdara a animé le vendredi 8 novembre 2019 un point de presse pour éclairer la lanterne des hommes de médias sur la situation actuelle de son organisation. Il s’agissait principalement pour Mohamed Chérif Haïdara et ses hommes d’expliquer aux journalistes le rôle important joué par le CSDM dans le dénouement de la situation des maliens arrêtés en Guinée dans l’affaire de QNET et des raisons de la révocation des mandats des sieurs Baidy Dramé et Moussa Diakité.
Aujourd’hui, il n’est un secret pour personne que le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) reste un maillon important dans la vie de nos compatriotes établis à l’étranger. En moins de cinq ans, Mohamed Chérif Haïdara et ses hommes en engrangé des résultats que d’autres n’ont pas pu en plus de vingt ans d’existence. De nos jours, le CSDM est présent à tous les rendez-vous où on parle de la vie des Maliens, surtout ceux établis à l’étranger. Cette montée en puissance du CSDM semble créer des émules partout à travers le monde, à tel point que les bonnes des actions du CSDM sont, aujourd’hui, vues d’un mauvais œil par certains de nos compatriotes.
On se rappelle, il y a quelques jours, environ 400 Maliens étaient arrêtés en Guinée et présentés par les autorités guinéennes comme étant des rebelles et dangereux pour la Guinée. En séjour en Guinée, dans le cadre du Dialogue national inclusif, le Président du CSDM, M. Mohamed Chérif Haïdara a expliqué, lors de cette conférence de presse, avoir multiplié les démarches auprès des autorités des guinéennes et les déclarations dans les médias pour obtenir la libération de nos compatriotes incarcérés dans les prisons. Cet engagement du CSDM a permis de lever auprès de l’opinion guinéenne tous les amalgames sur les qualifications de rebelles dont les Maliens emprisonnés faisaient l’objet. Ainsi, dans les médias où le président du CSDM a multiplié les déclarations, il a balayé d’un revers de mains toutes les accusations de rebelles. Il a expliqué aux autorités guinéennes que la présence des maliens en nombre n’a rien avoir avec des éventuelles menaces sur la sécurité intérieure de la Guinée. Car, dit-il, ces maliens étaient venus en Guinée parce que la société de vente en ligne QNET leur a promis du travail.
Pour la circonstance, le CSDM félicite la collaboration de l’Ambassade, du Consulat du Mali et du Haut conseil des Maliens de Guinée, nouvelle version, dans le dénouement heureux de cette affaire.
Le Cas Baidy Dramé
S’agissant de la situation du CSDM France, M. Haïdara expliquera aux hommes de médias que tout a commencé lorsque le sieur Baidy Dramé, ex-président du CSDM France est allé enregistrer le logo de l’association. Contrairement à la mission qui lui a été confiée, le sieur Dramé en a profité pour usurper le logo en l’enregistrant à son nom personnel. Une pratique que les membres du CSDM France ont qualifié de tentative de détournement du logo à des fins personnelles, alors propriété exclusive du Conseil supérieur de la diaspora malienne. C’est ainsi que la décision de la révocation de Baidy Drame a été prise par tous les membres. Ensuite une plainte a été introduite contre lui au tribunal par un avocat commis par le CSDM France. Dans cette plainte dont nous une copie, il est indiqué que «le sieur Dramé a été assigné en justice en France pour avoir effectué un dépôt abusif à titre de dessins et de modèles du logo qu’il a déposé à l’INPI sous le numéro 20184909 en date du 31 octobre 2018 et ceci notamment en violation de l’article L511.10 du CPI».
Dans cette plainte, il est reproché à Baidy Dramé «de profiter de ses fonctions de président du CSDM France et de ses accès aux archives et de données de l’organisation pour s’accaparer le dessin du logo litigieux et de procéder à l’immatriculation du dit logo de l’INPI sous son nom personnel sans aucune autorisation et de concertation préalable du propriétaire du logo».
Toujours, pour le président du CSDM Mohamed Chérif Haïdara, le sieur Dramé continue de semer la confusion en usant du logo d’une association dont il ne fait plus partie, car sa décision de destitution a été prise par les membres du CSDMF par 24 voix sur 34 membres le 22 Septembre 2019. Et de poursuivre que Baidy Dramé a créé un autre mouvement, dénommé coordination générale des maliens de l’extérieur (la COGEMEX), qui porte les mêmes objectifs que le CSDM. Pour ce faire, il continue de produire les invitations et les publications de son association qui portent l’entête du CSDM. Certaines de ses correspondances, bien qu’exclu du CSDM France, porteraient toujours l’en-tête dont il abuse.
Le cas Moussa Diakité
Tellement le nom CSDM porte profit, exclu du CSDM Guinée depuis novembre 2017, le sieur Moussa Diakité usurpe le titre de président du CSDM Guinée. Ainsi, récemment en conférence de presse, Moussa Diakité a avoué que «Mohamed Cherif Haïdara est venu à mon domicile en Guinée lorsque j’étais en déplacement à Kayes. Il a dit à ma fille qu’il était venu pour casser ma gueule. Après il a filmé l’intérieur de ma maison pour mettre les images sur les réseaux sociaux. Cela dépasse la cadre associatif. Mohamed Cherif Haïdara passe tout son temps à insulter les Chefs d’Etats, et compte même traduire certains pays africains devant la CPI. Selon Moussa Diakité, Mohamed Cherif Haïdara, autoproclamé président du CSDM, n’a posé aucun acte concret allant dans le sens bénéfique de l’association. Il ne fait que tenir des propos incendiaires contre les maliens, il est un danger pour les maliens de la diaspora».
Ces propos ont été balayés d’un revers de la main par le Président du CSDM, M. Mohamed Chérif Haïdara. Cela avec l’appui des éléments vidéo et écrits. Ainsi, dans la vidéo sur la visite de M. Haïdara au domicile du sieur Diakité, le parterre de journalistes a pu voir qu’il n’y a eu aucun cas de menace sur la personne de M. Diakité. Au contraire, M. Haïdara y est allé en homme de paix pour le voir et discuter avec lui. Car, en complicité avec Baidy Dramé, Moussa Diakité, dit clairement apporter le soutien du CSDM Guinée à cet autre exclu. En effet, dans la lettre de révocation de mandat du sieur Diakité de présidence de CSDM Guinée, en date du 4 novembre 2017, on constate que c’est à l’unanimité des responsables du bureau national, que Moussa Diakité a été révoqué de ses fonctions. «Les membres du bureau à l’unanimité ont décidé de vous retirer le mandat, vous attribuant le rôle du point focal CDSM en Guinée. Vous n’êtes plus le représentant du Conseil supérieur de la diaspora malienne en Guinée ». En outre, explique Mohamed Chérif Haïdara, une plainte a déjà été introduite, le vendredi 1ier novembre 2019, par le CSDM Guinée contre Moussa Diakité qui, selon le bureau, n’a aucune légitimité depuis 2017.
En somme, le CSDM et Mohamed Chérif Haïdara ne sont pas un danger les Maliens de la Diaspora mais sont dangereux pour les menteurs et autres usurpateurs.
Dieudonné Tembely
Source: L’Evènement