Après la mort de 13 soldats au Sahel, l’ancien président a assumé sa décision d’envoyer des soldats français au Mali.
La menace terroriste « n’a pas disparu » et il est nécessaire « que la mission assurée par Barkhane puisse se poursuivre », a déclaré mercredi l’ancien président de la République François Hollande, après la mort de 13 soldats engagés au Sahel.
« Cette menace (…) elle n’a pas disparu, elle est toujours là, et donc nous devons faire en sorte que la mission aujourd’hui assurée par Barkhane puisse se poursuivre, et faire en sorte que nos soldats puissent être soutenus autant qu’il est nécessaire – je sais que c’est le cas, dans toute la France », a souligné l’ancien chef de l’Etat devant la presse en marge d’un déplacement à Brest.
« S’il n’y avait pas l’opération Barkhane aujourd’hui, ces forces terroristes qui ont été certes très entamées, qui ont été réduites dans leur influence, continueraient d’agir et menaceraient la sécurité de toute l’Afrique de l’Ouest », a-t-il insisté.
« Je mesure chaque jour la responsabilité que j’ai prise car c’est une décision lourde que d’envoyer des soldats à l’extérieur de nos frontières pour une mission extrêmement difficile », a-t-il reconnu. « Treize soldats tués, je peux me dire, c’est à partir de ma propre décision, donc j’ai plus que ma part de responsabilité et ça pèse sur les consciences », a-t-il ajouté.
Source : Rtl