Pour l’abandon des violences basées sur le genre : Le MPFEF initie une rencontre d’appropriation des textes

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Dr Diakité aissata traore
Dr Diakité aissata traore

Cet atelier de deux jours, a permis d’informer et de sensibiliser une frange importante des acteurs impliqués dans ce combat

Le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, dans la mise en œuvre de la politique gouvernementale, ayant trait à la promotion du genre, a initié une rencontre en vue d’assurer l’approbation des textes relatifs, à la création et aux modalités de fonctionnement, du Programme national pour l’abandon, des violences basées sur le genre (PNVBG). L’atelier organisé par la Direction nationale de la promotion de la femme (DNPF) et qui a pris fin hier, a permis de réunir les représentants des services nationaux et régionaux rattachés au MPFEF et ceux de la société civile autour de cette thématique.

Pour Mme le ministre de la Mromotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr Aïssata Kassa Traoré, l’abandon des violences basées sur le genre, demeure l’un des défis les plus importants et les plus pressants, pour consolider la promotion des droits humains et renforcer la sécurité. Pour ce faire, Mme le ministre pense que les actions communes engagées à ce sujet, doivent aller au-delà des services et de l’appui aux femmes et aux filles qui sont les principales victimes de violence. Les actions entreprises doivent aussi être focalisées sur l’élimination des inégalités du genre, des pratiques discriminatoires et des normes sociales et culturelles négatives, qui constituent des terreaux pour ces violences.

En effet, sur l’accompagnement financier du Canada, une étude avait été commanditée en 2016 par le département de tutelle. Celle-ci a permis de faire l’état des lieux sur les violences basées sur le genre au Mali. Elle a fait ressortir des conflits de compétences et de leadership entre les différents services du ministère. De même, une autre étude avait permis de faire l’analyse critique des acteurs d’influence, à l’abandon de la pratique de l’excision. Celle-ci a permis de confirmer la pertinence de l’étude vers une approche holistique, par rapport aux violences basées sur le genre.

Ces études ont fortement recommandé de créer une seule cellule pour prendre cette problématique, que constituent les violences basées sur le genre au Mali. Il s’agit du PNVBG. Cela a été rendue possible par la loi n0 2019-014 du 3 juillet 2019. Ce programme a vu son organigramme et ses modalités fixés par le décret n0 2019-0584/PRM du 29 juillet 2019.

Dr Diakité Aïssata Kassa Traoré, de rappeler que les violences basées sur le genre, constituent une violation grave, des droits fondamentaux de la personne humaine. Bien que notre pays ait souscrit à plusieurs textes internationaux et régionaux, le problème demeure toujours. L’explication d’une telle persistance est qu’au Mali, il existe le poids des pesanteurs socio-culturelles qui encouragent quelques fois, la pratique des violences basées sur le genre.

Cependant Mme le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et e la Famille pense qu’aujourd’hui, il y a une prise de conscience collégiale. Chose qui est en train d’aboutir à des actions multiformes.  Au lieu que celles-ci soient menées de façon disparate, Dr Diakité Aïssata Kassa Traoré a exprimé le vœu, qu’elles soient coordonnées, afin de mener efficacement cette lutte.

Diakalia M Dembélé

Source : Aujourd’hui

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