Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance : ” Non Monsieur Macron, il ne s’agit pas de revoir la stratégie d’intervention de Barkhane ” a crié haut et fort le Président du parti SADI, Dr. Oumar Mariko

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Suite à une opération contre les terroristes qui a engendré la mort de 13 soldats français, le président français, Emmanuel Macron, dans un ton outrancier, discourtois et condescendant, s’est adressé aux chefs d’État des pays du G5 Sahel en leur convoquant illico-presto en France le 16 décembre 2019. Face à cela, le parti SADI a fait une conférence de presse à son siège, sise à Djélibougou ce lundi 9 décembre.  Pour dénoncer les propos irrespectueux et offensants du président français Emmanuel Macron aux Chefs d’État des pays du G5 et de toutes les populations et demander le départ de Barkhane du Mali.

Sous la pression de l’opinion malienne qui demande le départ de Barkhane, le Président Macron appelé par l’EMOI que la mort de 13 soldats français au  Mali a suscité au sein de l’opinion française tente de rassurer les siens en promettant de changer la stratégie d’intervention de son armée au Sahel. Avec la complicité des grands médias français, il est ainsi parvenu à obtenir l’adhésion de 50% de son opinion publique à sa guerre néo-coloniale au Mali où le peuple voit régulièrement impuissant ses fils se faire tuer dans cette guerre qui n’a rien à voir ni avec ses intérêts, ni avec ses valeurs encore moins avec la sécurité.

A cet effet, Il est donc de notre devoir de mieux faire comprendre la place et le rôle que joue la France dans cette crise sécuritaire du Sahel en rappelant au monde entier les responsabilités qu’elle assume dans le déclenchement de celle-ci dans notre pays et de son aggravation actuelle au grand détriment de notre peuple.

En effet, selon  Dr. Oumar Mariko, le Président du parti SADI, les autorités françaises sont les seules responsables du déclenchement de cette sale guerre au Mali. C’est la France qui a fait acheminer les groupes lourdement armés de la Libye qu’elle a dévasté au Mali. En outre, ce sont encore les autorités françaises qui se sont faites appeler par les autorités maliennes de la transition à aider par une couverture aérienne notre armée en lutte contre le MNLA et ses alliés pour défendre notre intégrité territoriale qui ont décidé finalement dans le cadre de l’opération Serval déclenchée à cet effet d’envoyer des troupes au sol.

Cependant, les autorités françaises ont utilisé comme prétexte la nécessité de leur collaboration avec le MNLA pour chasser les djihadistes et exclure en même temps l’armée malienne du reste de processus assurant ainsi leur contrôle militaire sur notre territoire. Ce n’est plus un secret que l’attaque de Konna a été manigancé par les autorités françaises en complicité avec Iyad Aghaly pour permettre la présence militaire française définitive sur le territoire malien en vue de la protection de leurs intérêts immédiats et lointains au détriment de ceux du Mali et des Maliens .

Le parti SADI dit haut et fort non à Emmanuel Macron, qu’il ne s’agit pas de revoir la stratégie d’intervention de Barkhane.  Mais le départ immédiat de Barkhane de notre pays et de libérer la MUNISMA de son contrôle politique stratégique et opérationnel de la France qui viendrait épauler notre armée débarrassé de ces conseillers militaires français.

Aminata SANOU

Stagiaire

Source : Zénith Balé

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