L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse, le samedi 14 décembre à la maison de la presse que les organisateurs ont tenu à expliquer aux journalistes tous les enjeux de ces états généraux de la migration. Elle a été présidée par le Président du Conseil Supérieur de la Diaspora malienne (CSDM) M Cherif Mohamed Haidara.
Ces états généraux sont organisés sous la houlette de la Coordination Sans Papier France 75 et aussi de la Diel/CISPM par des jeunes migrants maliens vivant à l’hexagone pour venir en aide à leurs compatriotes en quête des cartes de séjours.
Depuis deux, les états généraux sont organisés en France dans plus de 40 villes pour cette édition elle sera organisée dans la cité des rails (Kayes).
Pour l’organisateur principal M Anzoumane Sissoko, le choix porté sur la ville de Kayes s’explique du fait que 80% des maliens vivants hors du Mali sont issus de la région de Kayes. C’est la proportion que l’on retrouve un peu partout dans le monde. La migration récente des plus jeunes kayesiens vers l’Europe par des voies illégales de plus en plus dangereuses et mortelles (ex : disparition de nombreux jeunes du village de Sélinkégné dans le cercle de Bafoulabé) , faute de visas délivrés par les autorités des pays européens , nous pose aussi des questionnements. « Il nous a donc semblé important de comprendre, tous ensemble –diaspora et habitants de la région de Kayes , élus locaux et nationaux , membres du gouvernement et des offices gouvernemental et européens , des ONG-et 22 ans après la « Table ronde » organisée à Kayes en 1997 le pourquoi de cette migration massive » Expliqu’ il .
Invité d’honneur pour son combat envers les maliens de la diaspora , en qualité aussi de premier secrétaire des questions migratoires au sein du Conseil National de la Société Civile du Mali et surtout son combat pour désenclaver la région , M Cherif du CSDM dira que ces états généraux de la migration leurs offrent l’opportunité de réfléchir ensemble, afin de mieux diagnostiquer , sur l’échelle régionale, la problématique du sous-développement dans le but de trouver des leviers qui permettraient de créer un espoir de mieux-vivre sur place.
Bokoum Abdoul Momini
Source : Maliweb