Le peuple malien vient d’accomplir un bond qualitatif pour la restauration de la paix sur la totalité de son territoire. La fin du Dialogue national inclusif annonce une nouvelle vision du pouvoir dans notre pays. La semaine de méditation collective du 14 au 22 décembre aura balisé l’avenir des Maliens. Dorénavant, la mission sacrée du président de la République, chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keïta, est clairement définie. Il va s’assurer, tous les jours, que les bébés maliens recevront leur ration normale de lait maternel. La popote familiale va bouillir dans tous les foyers matin, midi et soir.
Ce pays tient encore par la «baraka» tirée des bénédictions de nos mères, de nos grand-mères. Les femmes, toutes ethnies confondues, sont la clé de voûte de la NATION MALIENNE. Le rôle des Maliennes est prépondérant dans le devenir de toute action entreprise au Mali. Les anciens enseignent que le mauvais exemple est contagieux. Et que ce sont les épouses qui protègent le foyer, le village, notre Mali contre «la prépondérance du mauvais exemple ».
Aujourd’hui, la culture de masse, la consommation culturelle de masse caractérise le monde. Il est insensé de prétendre lutter contre cette tendance universelle de globalisation de la culture venue d’ailleurs, sans l’appui des Maliennes. Les mères sont les premières gardiennes de notre culture, de nos traditions. Qui mieux que nos épouses, nos mères peut animer pacifiquement la cellule familiale et pérenniser notre identité africaine, notre authenticité malienne ? Elles concilient, chaque jour, les opinions différentes qui suscitent des débats dans les foyers maliens.
Les participantes au Dialogue national inclusif ont veillé à ne pas créer de conflits entre les jeunes et les vieilles générations. Les Bamakois se rappellent qu’après les événements du 26 Mars 1991, un certain jour, une tentative de déstabilisation d’ATT, président du Comité de transition et de salut du peuple (CTSP) avait échoué.
Source : L’Essor