Les chefs des institutions de la République ont loué le courage et l’engagement des hommes et des femmes qui se battent, nuit et jour, contre les forces du mal et pour la protection des personnes et de leurs biens
Après les leaders religieux et les légitimités traditionnelles, lundi, ce sont les présidents des institutions de la République qui ont présenté leurs vœux de Nouvel An hier au président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Ce rituel républicain par excellence s’est déroulé dans la salle des banquets du palais de Koulouba, en présence du Premier ministre Dr Boubou Cissé, des membres du gouvernement et de nombreuses autres personnalités.
Les présidents des institutions de la République ont rendu un hommage appuyé à nos Forces de défense et de sécurité qui se battent, nuit et jour, contre les forces du mal qui écument certaines localités de notre pays. Ils ont vivement salué le courage, l’engagement de ces braves et dignes fils dans la défense du pays, dans la protection des personnes et de leurs biens.
De même, les intervenants ont fait chorus pour rappeler les efforts accomplis par le chef de l’État pour la formation et l’équipement de nos Forces de défense et de sécurité. Par ailleurs, ils ont positivement noté l’implication du président Keïta dans l’organisation et surtout la réussite du Dialogue national inclusif (DNI). Tous ont souhaité au président de la République leurs meilleurs vœux pour 2020.
Plus spécifiquement, le président du Conseil économique, social et culturel, Dr Boulkassoum Haïdara a rappelé que conformément à l’application de l’article 107 de la Constitution, son institution a procédé par anticipation, dès le début de l’année électorale 2018, à l’élaboration du recueil annuel des attentes, des besoins et des problèmes des populations de l’intérieur et de nos compatriotes de l’extérieur.
Lequel document est remis au chef de l’État, au Premier ministre et au président de l’Assemblée nationale. Toutefois, le président Haïdara a souhaité qu’à l’avenir, les observations du Conseil sur la loi des finances soient notifiées à temps aux députés, en vue d’éclairer davantage leurs décisions au moment de son adoption.
De son côté, le président du Haut conseil des collectivités, Mamadou Satigui Diakité, a parlé des activités menées par son institution parmi lesquelles, les deux sessions ordinaires au cours desquelles, elle a donné son avis sur les projets qui lui ont été soumis par le gouvernement.
UNE MEILLEURE GESTION- La problématique des Hautes cours de justice qui est en débat dans tous les pays de l’Uemoa a été le point par lequel le président de cette institution, Abderhamane Niang, a introduit ses propos. Par exemple, au Mali, expliquera-t-il, la Haute cour de justice est composée exclusivement de parlementaires qui y ont leur place du reste, car porteurs de la légitimité populaire.
Source : L’Essor