Libération de Amadou Aya Sanogo

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Amadou Haya sanogo
Amadou Haya sanogo

La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako a rendu son délibéré, le mardi 28 janvier dernier. Amadou Haya Sanogo et ses 15 autres codétenus parmi les 17 accusés ont été libérés. Chacun d’eux est libre de ses mouvements jusqu’au jour où le procès va se tenir. Selon les avocats de la défense « ni le Procureur Général, ni les familles des victimes ne se sont opposés à cette libération ». Ils rajoutent en plus que cette libération était obligatoire car « la loi fixe à trois ans le délai de détention préventive alors que les prévenus dans le dossier sont en détention depuis pl us de 6 ans ».

Les familles des victimes et leur conseil refusent de se prononcer sur cette libération. Mais selon des sources proches du dossier, « chaque famille aurait reçu une somme d’argent en guise de compensation ». La semaine dernière, Madame Cissé Oueleguem, membre de l’association des parents des victimes annonçait sur les ondes du Studio Tamani, « qu’il était temps aujourd’hui de trouver un compromis pour soulager non seulement les familles des victimes mais aussi les accusés ». Amadou Haya Sanogo et ses co-prévenus ne sont plus en détention, mais aucune date n’a été indiquée pour la tenue du procès. Pour rappel, à la demande du gouvernement, les audiences qui devraient se tenir le 13 janvier dernier ont été également renvoyées.

 L’opposition réservée, la majorité optimiste

Pour l’organisation des prochaines élections législatives, l’opposition est sceptique. Le porte-parole du chef de file de l’opposition, Nouhoum Togo, émet des doutes quant à la transparence et au bon déroulement du scrutin dans plusieurs localités, du Nord et du Centre, frappées par l’insécurité : « Nous avons des doutes, mais, il faut que cela soit clair dans l’esprit des uns et des autres, nous allons participer aux élections, nous ne ferons pas du faux fuyant, mais il y a des problèmes très sérieux, nous pensons que ce serait très difficile d’organiser une élection avec crédibilité et la reconnaissance sur le plan national et international ».

La majorité, elle, ne cache pas son optimismeZoumana N’tji Doumbia, député à l’assemblée nationale et président de la commission Loi, estime que « si le gouvernement l’a annoncé, c’est que les dispositions nécessaires sont prises ». Il ajoute aussi que : « Les élections, c’est encore le 29 mars, je suis assez optimiste et je suis un oiseau de bon augure, je pense que d’ici là, il y aura une vraie montée en puissance en tout cas de nos forces de défense. Nous avons des partenaires aussi qui pourront nous aider à sécuriser ces élections que ce soit à Mopti ou partout ailleurs ».

La Rédaction

Source : L’aube

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