Le mercredi 12 Février 2020, le Président du Conseil supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), M. Chérif Mohamed Haïdara, entouré de ses proches collaborateurs a animé un point de presse. C’était pour manifester le soutien du CSDM aux plus hautes autorités, du pays, qui veulent, désormais, négocier avec les chefs terroristes Amadou Koufa et Iyad Ag Aghali.
Ainsi, dans une déclaration, le CSDM estime que la situation sécuritaire très préoccupante de notre pays a conduit le Président de la République à envisager de négocier avec des chefs Islamistes dont Amadou Koufa et Iyad Ag Ghali.
«En ma qualité de Président du CSDM, je tiens à marquer mon accord total à cette décision et apporter mon soutien ferme au Président de la République pour cette sage décision adossée, entre autres, à la demande formulée par son peuple dans le cadre du Dialogue National Inclusif» déclare M. Haidara.
Pour le CSDM, le président de la République ne pouvait rester indéfiniment sur des positionnements de principe, pendant que son peuple souffre le martyr et que les morts civils et militaires s’accumulent de tous bords y compris parmi les éléments des grandes nations au chevet de notre pays.
Car, selon l’ONU, entre octobre et décembre 2019, l’armée malienne a perdu 193 soldats au Centre et au Nord du pays. Et plus 456 civiles avec 44 soldats français. L’attaque de Sokolo avec la mort d’une vingtaine des FAMA est encore fraiche dans les esprits, sans compter les ressentes attaques des camps de gendarmeries de Alatona à Niono, le 9 février avec 3 gendarmes tués et de Djéma dans la région de Kayes le 10 février avec 1 gendarme tué et deux autres blessés. Ces différentes attaques contre les symboles de notre Etat ont succédé à tant d’autres avec des dégâts plus importants en termes de pertes de vies humaines et de matériels militaires.
«Je soutiens la position du Président de la République, parce que j’ai conscience qu’elle est actuellement la seule issue possible pour aller vers la paix. Vous vous souviendrez, Mesdames et Messieurs de la presse, que j’ai été le seul à porter cette hypothèse de négociation lors de la « conférence d’attente nationale ». Je me réjouis, enfin, que l’idée a fait son chemin et qu’au plus haut sommet de l’Etat, elle est parue comme une alternative sérieuse. Je ne peux que m’en féliciter et surtout féliciter le peuple malien pour l’avoir fortement recommandée dans le cadre du DNI» a expliqué le Président du CSDM, M. Chérif Mohamed Haïdara.
En fin, le CSDM soutient le Président de la République pour avoir associé l’acte à la parole. « Ne s’est-il pas engagé à mettre en œuvre les actes issus du DNI ? Celle-là n’en est-elle pas l’une des plus importantes » ? S’interroge-t-on.
Comme quoi, pour la pacification du pays, l’espoir est permis et que les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
Dieudonné Tembely
