Economie: 30 chefs d’entreprises françaises en visite au Mali. 500 millions d’euros de contrats signés

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Bruno Mettling, président Afrique de l’Ouest de MEDEF international et Mamadou sinsy coulibaly, président de CNPM
Bruno Mettling, président Afrique de l’Ouest de MEDEF international et Mamadou sinsy coulibaly, président de CNPM

A l’invitation du Conseil national du Patronat du Mali (CNPM), 30 chefs d’entreprises françaises sont en visite au Mali. La délégation française est conduite par Bruno Mettling, président Afrique de l’Ouest de MEDEF international et Président d’Orange Moyen-Orient et Afrique.

Malgré la crise, les opportunités d’affaires au Mali ne maquent pas. Tel est le principal message véhiculé par Mamadou Sinsy Coulibaly, président du Conseil national du Patronat du Mali. C’était à la conférence de presse qui a sanctionnée, ce mercredi 12 février, les travaux entre, d’une part, sa structure et, d’autre part, le MEDEF et Business France. «Entre le Mali et la France, il s’agit d’une histoire dans la durée», a indiqué Bruno Mettling, se réjouissant de cette présence de patrons français au Mali, dans les «bons moments» comme dans les moments difficiles.

La visite des chefs d’entreprises françaises au Mali a un impact réel et direct sur l’économie malienne. Selon le patron des patrons maliens, ces entreprises françaises, rien que pour l’année 2020, c’est 500 millions d’euros d’investissements privés dans plusieurs secteurs au Mali. Devant les journalistes, trois entreprises ont présenté leur domaine d’intervention. La première s’appuie sur les nouvelles technologies pour alimenter le milieu rural en eau potable. La seconde entreprise forme des techniciens maliens de la SMDT pour le déploiement de la TNT au Mali. Quant à la troisième entreprise, elle intervient dans la lutte contre le paludisme avec des appareils innovants.

Avec les journalistes, il a été question des craintes des prochains investisseurs au Mali. Aux dires du président du patronat, les défis liés au système économique sont entre autres : une bonne gouvernance, l’instabilité juridique et judiciaire. Nous, on peut faire venir les investisseurs mais il faut que ce soit la volonté de tout un chacun pour que les investisseurs ne repartent pas avec un mauvais souvenir du Mali.

Mamadou TOGOLA

Source : Maliweb.net

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