Le Commissariat au Développement Institutionnel avec l’appui de l’assistance technique du Canada a mené une étude sur la sous-représentativité des femmes dans l’administration publique, dans les fonctions de responsabilité et dans les fonctions de contrôle, un atelier de dissémination des conclusions de cette étude a été organisé afin de dévoiler les résultats et de montrer l’engagement du Mali a renversé la tendance. L’atelier a ouvert ses portes le mardi 11 et s’achèvera le mercredi 12 Février 2020 au commissariat au Développement Institutionnel.
La représentante du ministre des reformes institutionnelles et des relations avec la société civile Mme Diarra Christine Keita a à l’ouverture des travaux signalé que l’engagement du Mali à lutter contre toutes les formes de discrimination liées au genre s’est matérialisé par des mesures politiques, juridiques et institutionnelle ; par la création d’un département en charge de la promotion de la femme ; de l’adoption de la politique nationale genre en 2010 et la promulgation de la loi n°2015-052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives.
Elle a déploré que des études révélées par les enquêtes, études et évaluations de ces dernières années aient montré que des faits discriminatoires à l’égard des femmes persistent encore. Elle a rappelé les moult mesures prises par le Mali dans le but de mettre fin à la pratique et que l’organisation de cet atelier de deux jours rentre dans ce cadre afin de promouvoir l’équité en emploi dans l’administration publique malienne. L’atelier a pour but de vous donner la quintessence de l’étude menée ainsi que les recommandations formulées et qu’il est demandé aux participants de faire des propositions concrètes et pertinentes qui contribueront à l’élaboration d’une stratégie de mise en œuvre de l’étude à l’issue des travaux.
Moussa Samba Diallo
Source : Le Républicain