Le Ministre des maliens de l’Extérieur, Amadou Koita, en compagnie du président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, Habib Sylla, du directeur de l’Organisation International de la Migration (OIM), des membres du cabinet projets qui militent contre la migration irrégulière, a effectué une visite, hier, à la Maison des Maliens de l’Extérieur. Elle avait trois volets. La première était de s’enquérir des conditions de la centaine des migrants venus de l’Algérie il y a quelques jours, discuter avec la presse sur la situation des migrants du Mali tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et de dénoncer avec la dernière rigueur l’incident de s’saccage de la Maison des Maliens de l’extérieur par certains migrants qui s’est produit il y a quelques jours.
S’agissant de la situation des migrants rentrés, le Ministre s’est réjouit, après les avoir écoutés avec attention, qu’ils aient été bien accueillis, qu’ils sont soignés, qu’ils sont nourris conformément aux instructions données par les plus hautes autorités, jusqu’à la fin de leur enregistrement et leur retour dans leur familles respectives à l’intérieur du pays. « Vous êtes nos frères, nos fils ou compatriotes. L’Etat ne saurait rejeter aucun de ses fils. C’est pour cette raison qu’il a mis un filet social qui va nous permettre avec nos partenaires de faciliter le retour de ceux d’entre vous qui le décidé sans contrainte, librement. Nous n’avons pas argent à vous donner. Mais nous avons des projets et programmes d’insertions économiques pour vous faciliter de vous insérer dans la vie. L’Etat fait tout cela car connait l’importance de l’apport des migrants au pays. Il fait 15% du PIB.C’est pour cette raison que vous êtes une fierté pour les Maliens, pour le pays car vous contribuer grandement au développement socioéconomique du Mali », a déclaré le ministre Amadou Koita aux migrants de retour.
Sur l’incident de saccage de la Maison des Maliens de l’Extérieur par quelques migrants en colère, le Ministre a déploré de telle attitude, avant d’inviter les migrants à prendre soin de joyeux construit par l’Etat pour eux seulement pour leur permettre d’être dans les conditions. « Certainement des fausses rumeurs disant qu’on doit leur donnée 2000 Euros à leur arrivée sont à la base de cela. Je le dis et je le répète, l’Etat n’a pas pris d’engagement à quelqu’un qui arrive au Mali, il allait avoir cette somme. Où est ce qu’ont va trouver cela. Ce que nous disons aux et aux autres, c’est qu’il y a des programmes, projets pour les accompagner afin de les aider à s’insérer. Et nous sommes là pour ça. On se saurait ne pas vous aider tant que ces projets existent », a fait savoir le ministre Amadou Koita. «
Sur les autres sujets concernant la vie des Maliens de l’extérieur, on note l’accès difficile des maliens de l’extérieur à la carte Nina. Le ministre Koita n’a pas occulté le sujet. « Il y a beaucoup d’amélioration dans l’accès à la carte Nina de nos compatriotes vivant à l’extérieur. Le gouvernement est conscient de cela et travail ardemment pour que nos compatriotes soient en règle dans leur pays d’accueil. Là où se pose le problème, ceux qui sont en situation d’irrégularité ont du mal à avoir leurs cartes. Mais toujours est il que tous les fils du pays ont la même aux jeux de l’Etat Malien. Et il laissera décoté.
Habib Sylla, président du HCME, a indiqué aux jeunes venus volontairement de ne pas se décourager, de perdre la foi, d’avoir confiance en Dieu, d’e croire en eux, en leur capacité de surmonter cette situation, de se dire qu’ils peuvent réussir sans l’extérieur.
Le Directeur de l’OIM d’ajouter que sur la question du processus de réinsertion économique, l’OIM est là pour améliorer et faire en sorte que le processus individuel aille un peu plus vite. Le processus est en constante amélioration pour le meilleur.
Pour terminer, Amadou Koita a dit, « nous luttons pour sensibiliser le maximum de nos compatriotes à abandonner la migration irrégulière qui n’amène que regret, tristesse, problème. Mais d’opter pour la migration régulière pour être en règle à l’extérieur et avoir moins de souci ou problème ».
Hadama B. Fofana
Source : Le Républicain