Péril sur l’année scolaire : Après leur grève de 20 jours, les enseignants entameront une autre grève de 25 jours à partir du 2 avril prochain

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L’école malienne est aujourd’hui menacée dans ses fondements et le spectre d’une année blanche se profile à l’horizon. Pour preuve, après leur grève de 20 jours, les enseignants menacent d’entamer une autre grève de 600 heures soit 25 jours avec rétention des notes à partir du 2 avril 2020. Dans leur préavis de grève déposé sur la table du gouvernement, hier, lundi 16 mars 2020, les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 (SYPESCO, SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, FENAREC, COSES) exigent l’application immédiate de l’article 39 de la Loi N°2018-007 du 16 janvier 2018, Portant Statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale. Cet article 39 stipule que : «Toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du Statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale».

Dans leur préavis de grève du 16 mars 2020 adressé au ministre du dialogue social du travail et de la fonction publique, les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 (SYPESCO, SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, FENAREC, COSES) ont mis l’accent sur la Loi N°2018- 007 du 16 janvier 2018 portant statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et Spéciale. Les enseignants ont aussi signalé le Décret n°2018- 0067 P-RM du 26 janvier 2018 fixant les modalités d’application du statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et Spéciale. Dans leur préavis de grève en date du 16 mars 2020, les enseignants ont évoqué les multiples démarches menées auprès des autorités, des acteurs de la société civile et des partis politiques pour la résolution de la crise scolaire qui est en cours depuis plus de 3 mois. « Considérant l’engagement pris par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, ministre de l’Economie et des Finances, le 04 octobre 2019 ; Nous, Syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 (SYPESCO, SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, FENAREC, COSES) exigeons : l’application immédiate de l’article 39 de la Loi N°2018-007 du 16 janvier 2018, Portant Statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale. Cet article 39 précise que : «Toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du Statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale». « Les syndicats de l’éducation bien que disposés au dialogue se réservent le droit d’observer une grève de 25 jours soit 600 heures allant du jeudi 02 au vendredi 03 avril 2020, du lundi 06 au vendredi 10 avril 2020, du mardi 14 au vendredi 17 avril 2020, du lundi 20 au vendredi 24 avril 2020, du lundi 27 au jeudi 30 avril 2020, du lundi 04 au vendredi 08 mai 2020 inclus si la revendication ci-dessus citée n’est pas satisfaite. La rétention des notes est avec effet immédiat », révèle le préavis des enseignants.

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain 

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