Il faut résister au poison de la stigmatisation

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Actuellement, l’épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus se propage, se diffuse et s’étend dans un nombre croissant d’endroits dans le monde, et c’est pourquoi il est impératif de travailler ensemble pour lutter contre ce fléau. Cependant, aux États-Unis, certains politiciens dont la pensée est manifestement troublée, ont délibérément lié le nouveau coronavirus à la Chine. Ils ont qualifié avec arrogance l’épidémie actuelle de « pneumonie de Wuhan » et de « virus chinois » et ont stigmatisé la Chine. Ces paroles et ces actes particulièrement immoraux et totalement irresponsables non seulement ne contribuent pas à prévenir et à contrôler l’épidémie dans leur propre pays, mais en plus entravent gravement l’unité et la coopération mondiale pour lutter contre l’épidémie. La Chine est fortement indignée à ce sujet et s’y oppose résolument, et elle exhorte les États-Unis à corriger immédiatement leurs erreurs et à mettre fin à leurs accusations injustifiées contre elle.

Les virus sont un défi qui concerne toute l’humanité. Lier des virus à des pays spécifiques va à l’encontre des directives des agences internationales. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré à maintes reprises que la source du nouveau coronavirus est encore incertaine. À l’heure actuelle, chacun doit faire attention à la manière de lutter contre le virus et éviter les propos stigmatisant une région particulière. Le nouveau coronavirus a été nommé « COVID-19 » par l’OMS afin de ne pas associer ce nom à une région ou un pays. Dans le passé, les noms de certaines maladies infectieuses avaient entraîné la stigmatisation et d’autres conséquences néfastes. Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, qui est apparu dans certaines parties du Moyen-Orient en 2012, avait alors suscité une controverse généralisée car le nom de la maladie contenait le nom géographique « Moyen-Orient ». S’appuyant sur l’expérience et les leçons du passé, en 2015, l’OMS et d’autres organisations proposèrent des directives de désignation des maladies infectieuses nouvellement découvertes et préconisèrent l’utilisation de termes neutres et généraux pour les nommer. Cependant, certains politiciens américains ignorent les principes directeurs des agences internationales, répandent le poison de la stigmatisation et créent artificiellement la panique, témoin d’un sinistre comportement psychologique typique.

La source du virus est un problème scientifique et nécessite des conseils scientifiques et professionnels. La traçabilité du virus est toujours en cours et il n’y a pas à ce jour de conclusion concluante. Le directeur du Programme d’urgence sanitaire de l’OMS, Michael Ryan, a déclaré aux médias : « En ce qui concerne la source de toute maladie, elle peut se trouver partout. Les coronavirus existent partout dans le monde. Il est important de ne pas leur reprocher leur origine géographique, mais de nous concentrer sur la façon de faire face au virus et le contenir ». Daniel Lucy, expert en maladies infectieuses à l’Université de Georgetown aux États-Unis, a suggéré que compte tenu de la période d’incubation du virus et d’autres facteurs, la première infection par le nouveau coronavirus ait pu survenir en novembre 2019 ou même avant. La source du virus étant inconnue, certains politiciens américains ne peuvent malgré tout pas s’empêcher de critiquer et calomnier d’autres pays, et ils ne cherchent pas à explorer la vérité. Quelles sont donc leurs intentions ?

Le domaine mondial de la santé publique est confronté à de graves défis. Les êtres humains doivent surmonter l’ignorance par la science et coopérer pour résister aux préjugés. « Ce qu’il faut maintenant, c’est de la prudence plutôt que de la panique, la science n’est pas la stigmatisation et la vérité n’est pas la peur », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, faisant une fois de plus appel aux différents pays. Cependant, aux États-Unis, certains dirigeants politiques se sont depuis longtemps isolés de la sagesse et de la conscience. Ils ne se soucient pas des faits, mais se contentent de répéter les idées absurdes depuis longtemps ancrées dans leur esprit. Même si Robert Redfield, directeur des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies américains, a reconnu que certains Américains qui semblaient être morts de la grippe se sont en fait révélés positifs au nouveau coronavirus dans leur diagnostic post-mortem, et n’a pas hésité à proclamer que « qualifier le nouveau coronavirus de virus chinois est erroné », ces politiciens américains persistent dans leur paranoïa pour couvrir la vérité et couvrir les autres de boue avec frénésie.

L’épidémie de coronavirus a mis à l’épreuve les capacités de gouvernance de divers pays et a également révélé leurs performances en matière de participation à la coopération internationale. Les problèmes chroniques des États-Unis en matière de politique, de traitements médicaux et d’autres aspects sont aujourd’hui clairement exposés. Il est urgent de faire face aux problèmes, de combler les lacunes et de faire de notre mieux pour assurer la santé et la sécurité de chacun. Le public américain est en effet déçu, comme Stephen Morrison, vice-président directeur du centre d’études stratégiques et internationales et directeur du centre pour la politique de santé mondiale, qui a récemment interrogé le gouvernement américain : « Les mesures d’isolement sévères de la Chine nous ont fait gagner du temps. Avons-nous fait des préparatifs utiles à cette époque ? ». Le gouvernement chinois a partagé des informations avec les États-Unis, des experts chinois partagent avec des experts américains des plans de diagnostic et de traitement, et les entreprises chinoises font de leur mieux pour aider les États-Unis à lutter contre l’épidémie. Face à ces faits indéniables, certains politiciens américains persistent pourtant délibérément à attaquer et discréditer la Chine afin de détourner le mécontentement du peuple américain. Ils répondent au bien par le mal, sapant la coopération internationale dans la lutte contre l’épidémie, et ne se montrent pas responsables de la vie et de la santé des gens.

Le virus fait toujours rage. Certains politiciens aux États-Unis seraient mieux inspirés de se concentrer sur leurs propres affaires et à jouer un rôle constructif dans le maintien de la santé et de la sécurité publiques mondiales.

Zhong Sheng

SourceMalijet

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