Selon les premières tendances des résultats du second tour des législatives 2020, le principal parti d’opposition, l’URD vient en tête à Bamako avec 4 députés. Il est suivi par le parti Yelema de l’ancien premier ministre Moussa Mara qui a trois députés si ces tendances se confirment par la Cour constitutionnelle.
Les résultats du second tour des élections législatives tenu dans des conditions difficiles continuent à tomber. A Bamako, les premières tendances sont disponibles depuis le dimanche soir. Si ces tendances se confirment, l’URD de Soumaila Cissé sort première force politique dans la capitale malienne. En effet, sur les 14 sièges répartis entre les six communes du district de Bamako, le principal parti d’opposition sort avec 4 députés. En commune III du district de Bamako, il a gagné à 55,08 % contre 44,92 % pour la candidate de la SYNERGIE POUR UN NOUVEAU MALI. En commune V du district de Bamako, l’alliance sur laquelle figure ce parti arrive en tête avec 50,38 % contre 49,62 % pour l’alliance RPM-APR. L’alliance URD-LDC arrive en tête 52,31 % contre 47,69 % pour l’alliance RPM-Adema-Ps yeleen Kura en commune VI. L’URD sort victorieuse à Bamako avec quatre (4) députés qui sont entre autres, Bakary Diarra dit Abel, Boubou Diallo, Ousmane Samassekou et Mme Fatoumata Soumaré.
Le parti de l’ancien premier ministre Moussa Mara, Yelema se positionne comme deuxième force politique après l’URD, selon les premières tendances. Il gagne en commune I avec Diakaridia Diakité et en commune IV avec Moussa Mara et Assan Sidibé.
Ces deux partis sont suivis par l’Adema qui a deux députés, en commune II et commune V.
L’ADP-Maliba, le RPM, le PRVM Fasoko, la LDC, le MPM ont chacun eu un député dans la capitale malienne.
Il faut préciser que ces résultats sont provisoires. Ils peuvent changer avec la cour constitutionnelle.
A noter que le RPM a perdu le contrôle de la capitale, puisqu’il était la première force politique lors de la législature passée, et c’est le fils du Président de la République, en la personne de Karim Keita qui sauva le parti au pouvoir.
Boureima Guindo
Source : Le pays