Le commandant des opérations du Poste de commandement interarmes du théâtre (PC-IAT) de l’opération-est «Maliko» à Gao, le général de brigade, Ouahoun Koné, a annoncé dimanche le retour dans la Cité des Askia du second contingent.
En effet, mardi dernier la troisième compagnie du bataillon des Forces armées reconstituées avait pris le départ pour Kidal. Ce groupe comptait 120 soldats composé des éléments de la Coordination du mouvement de l’Azawad (CMA), de la Plateforme et des forces de sécurité régulières.
La marche du contingent vers la Cité de l’Adrar des Ifoghas a été stoppée. Si aucune raison officielle n’a été avancée pour expliquer le retour du contingent à Gao, le coordinateur de la CMA sur place, Rhissa Ag Assaid, a expliqué qu’il avait été conclu entre les parties signataires lors des réunions du Comité de suivi de l’accord et de la commission technique de sécurité qu’un officier de l’armée régulière prendrait la tête du bataillon de Kidal. Et que le commandement des contingents de Gao et de Tombouctou devrait revenir respectivement à la CMA et à la Plateforme.
La CMA a visiblement interdit l’entrée du contingent à Kidal pour faire respecter ces dispositions. La hiérarchie militaire donnera certainement des éclaircissements sur la question.
Au départ, comme à leur retour, nos soldats étaient escortés par le contingent tchadien, a expliqué le général Ouahoun Koné qui a assuré que tous les hommes sont tous bien arrivés au camp de la 1ère Région militaire de Gao.
Il faut souligner que l’installation de l’armée reconstituée composée des éléments de la CMA, de la Plateforme et de l’armée régulière à Kidal est une avancée majeure dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Ce couac est-il un simple incident de parcours dans le processus d’installation de l’armée reconstituée à Kidal ? L’avenir nous le dira…Lire la suite sur lessor
Source : Essor