Monsieur le Premier Ministre, je viens par la présente très respectueusement vous donner mon idée sur la crise scolaire que mon pays, le Mali traverse depuis plus de trois ans en qualité de citoyen malien et en vertu de l’article 4 de la Constitution malienne portant sur la liberté d’expression.
Monsieur le Premier Ministre, je vous demande humblement sans arrogance et avec toutes les formules de politesse de bien vouloir penser à l’avenir des milliers d’enfants maliens dont les pauvres, qui ne peuvent pas payer une école privée pour leurs enfants et qui n’ont d’autres espoirs que sur l’État malien qui a promis dans l’article 17-I de sa constitution de bien vouloir garantir l’éducation, la santé, la sécurité et la protection de tous ces citoyens et de leurs biens.
Monsieur le Premier Ministre, rappelez-vous que le Président SEM Ibrahim B. Kéita a promis en 2002 aux maliens que tous les fonctionnaires maliens pouvaient avoir la double de leur salaire sans incidence budgétaire et quand il sera Président, il augmenterait le salaire des fonctionnaires.
Monsieur le Premier Ministre, je vous rappelle que les maliens ont accordé au Président SEM IBK en 2013 à plus de 70% de voix pour sa parole. Et voilà deux ans que nos enfants sont à la maison sans école.
Monsieur le Premier Ministre, je ne saurais vous offenser en vous posant ces quelques questions au cas, je vous présente mes sincères excuses : Avez-vous penser à votre avenir politique en République du Mali ? Avez-vous penser à l’avenir de ces enfants qui trainent dans les rues sans école ? Pensez-vous à la souffrance de toutes familles liées aux enseignants ? Avez-vous penser à la crédibilité et à l’honneur de la République du Mali sur l’échiquier international ? Quand pensez -vous du Mali capable en 2002 d’augmenter les salaires des fonctionnaires maliens à 100% et aujourd’hui incapable d’appliquer une loi ? Quand pensez -vous d’un Mali capable de ramener les corps de nos soldats tombés sur le champ de l’honneur à leur famille ? Avez-vous penser à tous ces maliens incapables d’aller se faire soigner à l’étranger ? Ou, avez-vous un antécédent avec les enseignants ?
Je suis sincèrement désolé de tout désagrément que pourrait causer ma lettre.
Je voudrais tout simplement vous dire que les maliens ont vraiment besoins de l’honneur et de crédibilité de la part des exerçants du pouvoir en République du Mali. Nous avons assez souffert à l’étranger ; nous ne voulons pas continuer à souffrir dans notre propre pays.
Monsieur le Premier Ministre son excellence Docteur Boubou Cissé, je vous prie de bien vouloir accepter mes salutations les plus sincères.
Bamako, le 11 mai 2020
Képégué Nouhoum Sogoba.
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Source : Lerepublicainmali