Cette affaire rocambolesque impliquant des personnalités politiques de notre pays, dont le Maire du District de Bamako, Adama Sangaré, pourrait connaître ce début de semaine un nouveau rebondissement sur le plan judiciaire, selon des sources bien introduites.
Pour sa défense, le maire Adama Sangaré reste inflexible : c’est le président IBK qui lui a instruit, de manière verbale, d’installer sur cet espace, objet de tant de controverses, les gens de la Plateforme, de la CMA ainsi que les déguerpis de Niamakoro. Il a ensuite rencontré les trois premiers ministres : Modibo Keita, Abdoulaye Idrissa Maïga, Soumeylou Boubèye Maïga.
C’est avec ce dernier que le projet de régularisation des parcelles est arrivé sur la table du gouvernement avant d’être renvoyé à la Mairie pour correction. Le départ brutal de Soumeylou Boubèye Maïga a donc mis un coup d’arrêt à cette procédure.
Cette affaire pourrait connaitre un rebondissement suite à une dénonciation faite au Pôle économique et financier de Bamako par l’ancien député Bafotigui Diallo, élu sous les couleurs du RPM qu’il a quitté en fanfare pour le parti Yelema.
Dans l’esprit des proches du Maire Sangaré, cette affaire ne peut être que d’ordre administratif. Ce qui revient aussi à dire que toutes les lettres d’attribution portent entièrement la signature du Maire. Ses collaborateurs ne sont que de simples exécutants de ses ordres et consignes. Un point sur lequel, aucune confusion n’est permise.
Le dossier est entre les mains du juge d’instruction Fofana du Pôle économique et financier de Bamako qui pourrait commencer à auditionner à partir de ce mardi 16 juin plusieurs protagonistes de cette affaire, à commencer par le Maire Adama Sangaré.
B Siby
Source : Le Challenger