Crise socio-politique : La société civile demande la dissolution de l’AN et de la Cour constitutionnelle

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Le Conseil supérieur de la société civile (CNSC) a organisé un point de presse, le lundi 22 juin 2020 pour donner sa position et les démarches qu’elle a entreprises pour la résolution de la crise politique que connait notre pays. Le point de presse était animé par le président du CNSC, BoureimaHallaye Touré, accompagné par Haidara Mohamed Chérif et entre autres.

Selon le président du Conseil national de la société civile (CNSC), la crise politique a été provoquée, cette fois-ci, par la gestion controversée des dernières élections législatives. Au regard de la pertinence des motivations et de l’ampleur de ces évènements, le Conseil national de la société civile, soucieux du bien-être des citoyens, conscient de l’impérieuse nécessité de préserver la paix et la sérénité, déterminé à jouer pleinement son rôle en circonstances, s’est, dira-t-il, employé à établir entre les protagonistes, le dialogue. « Nous sommes convaincus que le dialogue est l’unique voie qui sied pour une sortie de crise. Le conseil supérieur de la société civile ne souffre d’aucune espèce de concurrence dans la médiation, il s’assume et s’assumera dans ce rôle qui est le sien et nul ne saurait contester cela » a-t-il déclaré.

À en croire BoureimaHallaye Touré, « au terme des rencontres avec l’imam MohmoudDicko, le mouvement du 5 juin-rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, Monseigneur Jean Zerbo et le président du Haut conseil islamique, 5 points sont sortis des discussions qui sont la démission de la Cour constitutionnelle, la dissolution de l’Assemblée nationale, la satisfaction des revendications sociales, la mise en place d’un gouvernement d’ouverture et la mise en place du dispositif de suivi du dialogue national inclusif. Si ces points sont partagés et acceptés par tous, la sortie de crise était à portée de main ».

Le président du CNSC a invité tous les acteurs à plus de responsabilité et de retenue avant d’ajouter que sa structure continuera sa mission, « jusqu’à ce que les parties maliennes sinon les acteurs maliens se retrouvent ensemble autour d’une table pour décider le Mali de leur rêve le Mali de leur souci commun, bref le Mali du futur, car c’est bien de cela qu’il s’agit. Et cela est bien possible ».

Gaoussou Kanté

Source : Le Triomphe

 

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