Alassane Ouattara, Macki Sall, Mahamadou Issoufou, Akufo-Addo, ce sont les quatre noms cités par Jeune Afrique. Ces Présidents seront au Mali le jeudi 23 juillet 2020 en vue de tenter, à leur tour, de trouver un accord entre le président de la République, IBK et ses opposants réunis au sein du M5-RFP.
Leur présence au Mali est due à l’échec de la négociation entre le M5-RFP et les émissaires de la CEDEAO qui ont séjourné au Mali.
Hier dans la journée, des militants du M5 avaient repris du service. Sous prétexte de l’application de la désobéissance civile, des jeunes avaient barricadé, dans la matinée, certains carrefours de la capitale malienne. Les mêmes actions étaient annoncées dans certaines capitales régionales. Ces manifestations n’ont duré que quelques heures. Car on y voyait des forces de l’ordre dans la ville en train de sensibiliser les manifestants et soulever les barricades afin de faciliter la circulation aux usagers. Il n’y a pas eu d’accrochage entre les deux parties. Sur les réseaux sociaux, l’attitude des forces de l’ordre a été saluée.
Dans l’après-midi, la présence des diplomates étaient annoncés chez l’autorité morale du M5, L’Imam Mahmoud Dicko. Ce, bien évidemment dans le cadre toujours de trouver une issue favorable à la crise.
Ce qui est bon à savoir, est ce que les propositions annoncées par les émissaires de la CEDEAO seront-elles acceptées avec la présence des chefs d’État ? Quid du chronogramme pour la mise en marche des grandes lignes afin de mettre l’État sur ses deux pieds, c’est-à-dire la cour constitutionnelle reconstituée, le gouvernement d’union nationale… au plus tard le 31 juillet ?
Kèlètigui Danioko
Source : Le Pays