OMS : les dirigeants africains à la quête d’un système de santé plus costaud

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Le logo de l’organisation mondiale de la santé, sur la porte d’entré du quartier général de l’organisation à Genève
Le logo de l’organisation mondiale de la santé, sur la porte d’entré du quartier général de l’organisation à Genève

Les mesures de riposte des pays africains contre la covid-19 ont été largement appréciées. Mais l’urgence de renforcer les systèmes de santé a été signalée.

Tout le monde est conscient du dégât que la pandémie de la Covid-19 a causé dans le monde entier. À causede cette maladie rebelle, l’économie mondiale a régressé. Maintenant que tout un chacun a pris conscience de l’importance de l’hygiène et de la propreté, il est temps de chasser ce virus pour de bon. Le dernier a entré dans la danse en février 2020, le continent africain, a enregistré plus de 1,1 million de cas de coronavirus. Et ça, malgré le fait qu’il avait déjà pris ses précautions avant que cette pandémie ne soit à sa porte.

L’OMS nous a fait savoir que la surveillance, la détection et les restrictions de mouvement avaient été renforcées bien avant l’enregistrement des cas positifs en Afrique. Et une fois qu’elle a atteint l’Afrique,les gouvernements africains ont renforcé les mesures de riposte. Maintenant que toutes ces précautions n’ont pas pu empêcher le virus d’attaquer le berceau de l’humanité, les pays africains en ont fait une affaire personnelle.

Les ministres de la Santé et les représentants des pays africains se sont réunis cette semaine dans le cadre de la session annuelle du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. C’était lors de la soixante-dixième session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique et elle s’est tenue virtuellement pour la première fois en raison du coronavirus. C’est un organe décisionnel de l’Organisation et il a montré sa joie face a une Afrique qui prend en main son destin en voulant éradiquer un poliovirus sauvage.

Cette conférence a été une occasion pour ces représentants de montrer leurs inquiétudes face à la présence de la pandémie du coronavirus. Cette pandémie les a fait savoir que leur système de santé est faible. Les ministres de la Santé et les représentants des pays africains ont été convaincus. Maintenant ils sont déterminés à renforcer ce système. Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS, a évoqué : « La pandémie a prouvé une fois de plus l’importance d’investir dans les systèmes de santé, de renforcer l’accès équitable aux soins et d’améliorer la préparation à la prévention et au contrôle des épidémies ».

L’OMS a vérifié l’efficacité des systèmes de santé du continent et les résultats présentent que les États membres de la région africaine ont des insuffisances dans différents domaines. Selon leur analyse, pour pouvoir atteindre la couverture sanitaire universelle sur le continent, il faut « trouver une solution au faible accès physique et financier aux services et à la faible résilience des systèmes de santé ». Ils étaient plus de 500 participants parmi lesquels nous pouvons identifier des ministres de la Santé et des fonctionnaires de 47 États membres, ainsi que des représentants d’agences des Nations Unies, d’organisations intergouvernementales, de la société civile, du monde académique et des partenaires du développement.

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali pense que « la Covid-19 a démontré que des systèmes de santé solides sont une question de sécurité nationale et de survie ».

Pour un accès juste et équitable aux vaccins et aux traitements, l’OMS suggère aux États africains de faire en sorte d’augmenter le financement public. Un moyen d’améliorer les investissements nécessaires pour les systèmes de santé.

Oumou Kouttoum Cissé, stagiaire

Source : Le Pays

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