Cette nouvelle législation en matière de commercialisation des produits made in Algeria dans les pays voisins subsahariens va certainement impulser les échanges commerciaux interafricains. Très prisés par les consommateurs des pays africains, les produits agricoles frais et les produits agroalimentaires algériens sont de plus en plus présents sur le continent. L’ouverture et l’exploitation des comptoirs agricoles des produits du terroir made in Algeria en Côted’Ivoire, à Yaounde (Cameroun) et à Lagos (Nigeria) montrent la percée des marchandises nationales dans les pays africains subsahariens. Une nouvelle mesure réglementaire a été prise au profit des opérateurs économiques afin d’encadrer les opérations d’exportation vers les pays voisins (Mali, Niger et Mauritanie), a indiqué un communiqué du ministère du Commerce, relayé par l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex).
« Le ministère informe l’ensemble des opérateurs économiques assurant des opérations d’exportation vers les pays voisins : le Mali, le Niger et la Mauritanie, qu’une nouvelle mesure réglementaire a été prise à l’effet d’encadrer ces opérations en garantissant le transport des produits exportés par le groupe de transport des marchandises et de logistique (Logitrans), jusqu’au point kilométrique (0) sur les frontières avec chaque pays, pour qu’il soit un point de transit et de réception de marchandises par la partie importatrice des pays voisins et ce, dans le respect total de toutes les mesures de prévention et de protection contre la propagation du coronavirus, édictées par les pouvoirs publics », a précisé le communiqué. En ce qui concerne les opérateurs économiques qui utilisent leurs propres moyens pour le transport des marchandises destinées à l’exportation, ajoute la source, « ils sont tenus de respecter strictement toutes les mesures sanitaires de protection contre la propagation du coronavirus, notamment après la livraison des marchandises à l’intérieur des pays importateurs », ajoute cette même source.
Afin d’éviter toute entrave pouvant avoir des répercussions négatives sur le bon déroulement de ces opérations, le ministère appelle chaque opérateur économique à informer l’importateur de la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires à la réception de marchandises exportées au niveau des points frontaliers à fixer à cet effet, poursuit l’Algex. La zone de Libre échange qui sera opérationnelle en Afrique va permettre le développement économique de l’Afrique et l’expansion du commerce extérieur intra-africain, d’où la relance de la consommation et l’abondance des biens.
Source : lemidi-dz.com