Renversé le 18 août dernier par les militaires, l’ex-président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), un moment arrêté, a été finalement autorisé début septembre à se rendre aux Émirats arabes unis pour des soins. En milieu de semaine, il a quitté le centre hospitalier ultra-moderne où il a été admis. Il se porte nettement mieux.
Lorsqu’il quittait Bamako début septembre, en compagnie de son épouse, de son médecin et d’un collaborateur, l’ex-président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est monté difficilement seul dans l’avion qui l’emmenait à Abu Dhabi.
Etat inquiétant
Arrivé dans la capitale des Émirat arabes unis, il a tout de suite été admis à l’hôpital, selon son entourage. « Les premiers jours, personne ne pouvait lui rendre visite, même pas son épouse qui l’accompagnait », nous confie une source informée. Son état était inquiétant.
Il avait déjà été hospitalisé avant son départ pour un accident ischémique transitoire, c’est-à-dire un très court AVC, un accident vasculaire cérébral. À Abu Dhabi, il a effectué comme il se doit des batteries d’analyses et les soins prodigués l’ont remis en forme. Rien d’officiel sur sa maladie, mais en juin dernier, il avait déjà été soigné dans le même centre hospitalier.
Actuellement, il se repose dans un hôtel d’Abu Dhabi. D’après nos informations, l’ex-roi d’Espagne, Juan Carlos, se trouve dans le même palace. En principe, IBK se rendra à nouveau à l’hôpital le 12 octobre prochain pour un contrôle médical. Avant son départ, il avait pris l’engagement de revenir au Mali.
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