COMPOSITION DU GOUVERNEMENT DE LA TRANSITION : QUE PENSENT LES MALIENS

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Le président de la transition Bah N'daw ; le vice président Assimi Goita et le premier ministre Moctar Ouane
Le président de la transition Bah N'daw ; le vice président Assimi Goita et le premier ministre Moctar Ouane

La liste du gouvernement de transition de Moctar Ouane a été dévoilée mardi soir, composée de 25 membres. Comment est perçu ce nouvel attelage gouvernemental par les Maliens ?

Après plus d’une semaine d’attente, le gouvernement de transition a été dévoilé finalement le mardi 6 octobre par le secrétaire général de la présidence. Voyons la perception des Maliens sur ce nouvel attelage gouvernemental.

« Le gouvernent formé représente l’ensemble de la population, toutes les colorations s’y trouvent. On doit avoir confiance aux femmes et aux hommes nommés, avec le soutien de la population, ils pourront faire bouger les lignes», se réjoui Mamadi Diallo, enseignant.

Cet avis est partagé par Alassane Sylla qui pense que le gouvernement formé mérite soutien et considération. « On voulait des hommes sans coloration politique et qui ont un passé non douteux. C’est le cas, on doit remercier le président et le Premier ministre pour le choix porté sur ces hommes et femmes. On doit les soutenir totalement », affirme-t-il.

D’autres pensent autrement, les postes attribués aux militaires divisent. « Les militaires ne devraient pas occuper les postes clés du gouvernement, en faisant cela ils vont imposer un président aux Maliens lors de l’élection présidentielle prochaine », s’indigne Ousmane Bamba, mécanicien de son état avant d’ajouter que le seul poste que méritaient les militaires était la Sécurité et la Défense.

L’absence du M5-RFP mal accueillie. « Ce gouvernement n’est pas à l’image des luttes menées par le M5-RFP. Ils ont attribué des postes par affinité et non par mérite. Le M5-RFP principal acteur de la chute d’IBK a été écarté et cela n’est pas du tout normal. Ce gouvernement ne bénéficiera pas le soutien du peuple malien », s’insurge Oumou Bah, étudiante.

Source : L’indicateur du Renouveau

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