Conformément, à la recommandation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), après la mise en place des organes de la Transition, le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) devrait automatiquement disparaître. Et pourtant c’est ce comité qui continue à piloter les affaires publiques.
Ainsi le Conseil de sécurité de l’ONU après une évaluation, a mis en garde les responsables du Comité National du Salut du Peuple de procéder à sa dissolution.
Le CNSP continue de faire régner sa loi clandestinement au sein de l’appareil administratif. Après avoir fait main basse sur 5 ministères stratégiques, les hommes forts de Kati sont encore présents dans différents ministères où ils sont employés comme chefs de cabinet, chargés de mission, ou attachés de cabinet.
Aujourd’hui, la dissolution du CNSP s’impose immédiatement si l’on veut réussir la Transition et éviter une autre sanction de l’ONU après la levée de l’ambargo de la CEDEAO.
Le vice-président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, semble devenir le garde personnel du Président de la Transition, d’autant plus qu’il assiste à toutes les audiences de celui-ci.
Il est temps que le Président de la Transition, Bah N’Daw accompagne la Communauté internationale en procédant à la dissolution du CNSP.
Seydou Diamoutené
Source : 22 Septembre