L’Union nationale de travailleurs du Mali (UNTM) a déposé un préavis de grève de 72 heures.
Le gouvernement de transition après avoir circonscrit à la grève des enseignants au lendemain du coup d’Etat est à nouveau acculé par un front social.
Cette grève risque de paralyser le pays d’autant plus que c’est la plus grande centrale syndicale du Mali. Elle regroupe en son sein, presque tous les secteurs de la vie professionnelle.
l’UNTM réclame aussi ce que les l’Etat a octroyé aux personnels enseignants comme retombées de l’article 39. On se rappelle que lors des négociations entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement, le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé avait alerté les décideurs à l’époque.
Le Gouvernement de transition pourra t-elle résister contre toutes ses batteries de doléances par les travailleurs.
Comme dirait l’autre, le nouveau ministre de la Fonction publique, Me Harouna Touteh est aussi sur des braises. Il a été accueilli par la grève de 15 jours des administrateurs civils, puis une grève illimitée après avoir organisé une marche.
Le Gouvernement de transition sur les traces du régime du président Ibrahim Boubacar Keita, concernant le front social. Le pays était en ébullition, ce qui a même affaibli le régime d’IBK.
D’autres mouvements de grève suivront le mot d’ordre de grève de l’UNTM. Cette centrale syndicale réclame l’application des dûs issus de sa dernière grève, qui avait accordé l’augmentation de salaires et des avantages aux travailleurs du statut général de la fonction publique.
Les autorités de transition multiplient les pourparlers, afin d’avoir une issue heureuse avec la plus grande centrale syndicale du Mali.
En outre, selon des sources bien informées, la Confédération syndicale des travailleurs du Mali ( CSTM) prépare aussi un préavis.
A suivre
Seydou Diamoutené
Source : 22 Septembre