Ça se passe au grin : La célébration du Maouloud fait taire le Covid-19

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Les jeunes bamakois dans leur grin
Les jeunes bamakois dans leur grin

La communauté musulmane du Mali a célébré dans la nuit du 28 au 29 octobre 2020, l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed (Psl). Pour la circonstance, les mosquées, places publiques, terrains de football à Bamako comme à l’intérieur du pays étaient remplies de monde. Les fidèles se sont déplacés en nombre pour écouter les prêches. Selon les membres du gin, le Covid-19 a reçu  un carton rouge dans la nuit du 28 au 29 octobre 2020,  lors de la cérémonie du Maouloud.

Pour eux, il n y’avait pas question de la distanciation dans le stade du 26 mars, et  d’autres espaces  qui ont refusé du monde. Les autorités actuelles sont restées en spectateur de cette situation. Toutefois, les membres admettent  ne pas être parmi les donneurs de leçons par rapport aux respects des mesures barrières en étant eux-mêmes à côté de la plaque desdites mesures. Mais, ils se disent surpris du nombre accru des fidèles conglomérés sur le stade du 26 mars pour la célébration du Maouloud en cette période de Covid-19. A leurs yeux, cela fortifie leur opinion sur l’inexistence de ce virus chez nous. En effet, pour cette année 2020, les membres du grin s’attendaient à une autre forme d’organisation du Maouloud qui serait en harmonie avec les mesures barrières. Mais, c’est plutôt le Covid-19 qui a pris un carton rouge puis sorti du jeu durant la nuit de la célébration du Maouloud, disent-ils. Ils pensent que si le virus existait réellement, il y’aurait forcément beaucoup de contamination dans la nuit du 28 au 29 octobre.  

“Je n’ai jamais cru à l’existence de cette maladie au Mali et la tenue de cet événement est venue renforcer davantage ma pensée”, explique un membre. 

Cependant, les membres sont tous convaincus que le Maouloud s’est bien déroulé et aucune contamination record n’est enregistrée à l’heure, cela révèle qu’il y’a quelque chose pas claire dans cette histoire du coronavirus, concluent-ils.  

Ibrahima Ndiaye 

Source : Mali Tribune

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