ALLO IBK ! L’INSECURITE ET LE FRONT SOCIAL EMPÊCHENT LES NOUVELLES AUTORITÉS DE DORMIR : « BOUA VOUS ÊTES PARTI, MAIS RIEN N’A CHANGE »

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IBK
L'ancien président de la République du Mali Ibrahim Boubacar Keïta

Certes l’ancien Président Ibrahim Boubacar Keïta est parti à la suite du Coup d’État du 18 août 2020, malheureusement   les fruits n’ont pas été à la hauteur des fleurs. Suite à l’insécurité qui sévit dans tout le pays, en plus du front social qui est plus que jamais en ébullition, les autorités de la Transition ne savent plus « à quel saint se vouer ».

Les membres du Mouvement du 5 Juin- Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) qui ont fortement contribué au départ du Président IBK n’ont presque plus rien à dire. Non seulement ceux-ci ont été dribblés dans la mise en place des organes de la Transition, mais aussi pratiquement aucun changement concret n’est visible sur le terrain.  Depuis le 6 Octobre 2020, les habitants du village de Farabougou dans la commune rurale de Dogofry vivent avec la peur au ventre. Cela s’explique par la présence des terroristes dans la zone qui privent les habitants de leur liberté de mouvement. Si d’aucuns pensaient que l’ancien Président Ibrahim Boubacar Keïta était le « bouc émissaire », en ce qui concerne la question la plus préoccupante de notre pays, c’est-à-dire la question sécuritaire, les autorités de la Transition semblent perdues dans les détails. Dans la région de Ségou, des hommes armés imposent leurs lois à des paisibles citoyens qui n’ont rien fait pour mériter un tel sort. Si le vice-président en charge des questions de défense et de sécurité a été aperçu comme « seigneur de guerre » à Farabougou, la situation demeure toujours floue dans cette localité.

Il faut reconnaitre que les communautés de ce village ont vécu la faim, la maladie. Les enfants et  les vieillards  mouraient à petit feu sous l’œil impuissant des autorités de la Transition qui, apparemment, sont dépassées par les évènements.

Il faut avoir une pensée pour ces braves paysans des localités de Niono qui n’arrivent pas à récolter leurs riz par la faute des terroristes qui les empêchent de se rendre dans leurs champs.

Les uns et les autres se rappellent encore les attaques terroristes de Sokoura et de Bandiagara-Bankass du mardi 13 Octobre 2020 ayant fait  27 morts dont 13 djihadistes, 11 militaires et 3 civils, qui ont été revendiquées par le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) d’Iyad Ag Ghaly. L’insécurité au nord et au centre n’ont pas baissé d’intensité.

Un père de famille de 04 enfants, du nom de Bemba Traoré, âgé d’une cinquantaine d’années a été décapité jusque dans sa chambre à coucher dans la nuit du mardi 03 à mercredi 04 novembre 2020, à Fana. Ce n’est pas tout, le (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE « NOUVEL HORIZON » DU VENDREDI 06 NOVEMBRE 2020

Tougouna A. TRAORE

Source : NOUVEL HORIZON

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