Faute d’accord, l’Union nationale des travailleurs du Mali a entamé ce matin cinq longs jours de grève. Pour la première centrale syndicale du pays, c’est l’occasion de confirmer sa force de frappe et d’imposer son statut d’ »organisation leader et incontournable ».
Pour le Mali, ça sera une semaine d’importants manques à gagner avec au moins 3 milliards de perte aux cordons douaniers et aux guichets des impôts alors que les activités économiques prendront un sérieux coup d’arrêt avec la fermeture des banques et établissements financiers du pays. Si cette grève inflige de lourdes pertes financières aux caisses de l’Etat, elle rend, à contrario, la tâche facile aux autorités de Transition en manque d’initiatives face à certains problèmes cruciaux dont la crise sanitaire liée à la Pandémie de la Covid-19.
En effet, la bonne nouvelle est que pendant au moins cinq (5) jours, il y aura moins de regroupement dans nos services publics notamment dans les centres de santé, devant les guichets des banques, des assurances et même dans les transports publics. Ce qui contribuera à réduire la flambée de la maladie à coronavirus dans les grandes villes.
DAK
Source : L’indicateur du Renouveau