Washington durcit le ton et exige l’application de l’accord de cessez-le-feu du 23 octobre qui donnait trois mois aux mercenaires étrangers pour quitter la Libye. Selon l’ONU, ces mercenaires seraient 20 000 au total dans les deux camps.
Khalifa Haftar, l’homme de l’est, est soutenu par des Russes de la compagnie privée Wagner, proche du Kremlin. Il reçoit également un soutien matériel des Émirats Arabes unis et de l’Égypte.
En face, le gouvernement de Tripoli est appuyé militairement par des drones armées et des rebelles syriens acheminés par la Turquie. Si le cessez-le-feu semble tenir selon l’ONU, les livraisons d’armes se poursuivent actuellement dans les deux camps, malgré l’embargo imposé depuis la fin de la révolution de 2011.