Reconnu proche du leader religieux Ousmane Chérif Madani Haïdara, le Parti pour la restauration des valeurs du Mali (PRVM/Fasoko) est divisé en deux clans depuis le 1er congrès national ordinaire, tenu le 26 décembre 2020, qui avait élu un comité exécutif national avec à sa tête Mamadou Oumar Sidibé. Une fronde s’en était suivie par un groupe de militants dirigés par le chargé des élus du bureau sortant, Samba Coulibaly, qui vient d’organiser un congrès extraordinaire et se faire élire président.
Un feuilleton judiciaire est annoncé comme pour les amis d’un autre leader religieux, la Cmas de l’imam Mahmoud Dicko déchirée entre les pro-Kaou N’Djim et les pro-Mohamed Salia Touré qui roulerait en réalité pour Seydou Coulibaly, un candidat probable à la présidentielle de 2022. Comme quoi, nos politico-religieux ne font pas mieux que les politiciens contre qui ils ont eu leur réputation en critiquant la gestion du pays.
DAK
Source : L’Indicateur du Renouveau