EN UN MOT : LE PARQUET ÉTALE SES CASSURES

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Idrissa Arizo Maiga
Idrissa Arizo Maiga

Hier, la chambre d’accusation a annulé les procédures, les mandats de dépôt et ordonné la libération des personnes poursuivies dans l’affaire de déstabilisation des institutions de la Transition. Ras Bath et ses compagnons d’infortune devaient donc sortir de la Maison centrale d’arrêt depuis hier après-midi.

L’histoire était finie, mais elle met malheureusement les services secrets dans une position délicate tant le réquisitoire de l’avocat général, Bandiougou Diawara, a été plutôt un procès contre eux et surtout leurs méthodes et pratiques qui jurent avec le droit, car ils n’ont rien à faire dans une affaire judiciaire et ne peuvent en aucune manière donner de matière à poursuivre, car étant inconnus dans la chaîne judiciaire. « L’équité est équitable quand elle cesse de se mentir à elle-même », selon la sentence.

Pour sauver la face, à la surprise, le procureur général a fait appel de la décision et les 7 pauvres resteront en prison avec le sentiment d’être victimes d’une justice qui a étalé hier ses cassures et ses contradictions, notamment du parquet qui représente l’état, sinon le régime.

DAK

Source : L’Indicateur du Renouveau

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