Café Philo : les élèves du lycée Mama Koné bénéficient du 1er numéro

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Cafe-philo
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Le lycée privé Mama Koné de Kalaban Coro (L.PMAMA) a accueilli, mercredi 31 mars 2021, le premier numéro d’une activité de discussion dénommée Café Philo, initiée par Oumar Diarra et Abdramane Coulibaly, professeurs de philosophie dans ledit lycée. Cette initiative a été encouragée par l’administration, à travers le proviseur Mohamed Magassa.

Contribuer à la néantisation de l’obscurantisme et du dogmatisme à travers la promotion de la philosophie et de la culture de l’excellence, c’est l’objectif de cette séance de discussion entre les élèves du lycée appelée Café Philo. Selon M. Coulibaly, cette séanceviseégalement à instaurer la confiance en soi chez les apprenants à travers des débats instructifs.

Le thème retenu pour ce premier numéro était « l’imagination existe-t-elle ? ». La séance de discussion a opposé trois élèves de la 11e lettre du lycée Mama Koné : Fatoumata Touré, Abdoulaye A Dicko et Sadio Dibatéré.

Chaque élève, selon ses ressources, a défendu sa position. Fatoumata Touré et Sadio Dibatéré soutenaient que l’homme ne peut point vivre sans imaginations tandis qu’Abdoulaye A Dicko a défendu la thèse contraire.

Une activité de notre temps

Selon Fatoumata Touré, « l’imagination est l’art de donner vie à ce qui n’existe pas » et cela à titre de contribution. Quant à Sadio Dibatéré, celui-ci dira que l’imagination est à l’origine des grandes inventions du monde. Abdoulaye A Dicko, se positionnant dans la logique de Blaise Pascal,soutient que l’imagination est une duperie.

On fait remonter cette pratique à 1992, sous l’initiative de Marc Sautet, professeur de philosophie à l’Institut d’études politiques de Paris. Généralement, les cafés philo ont trois aspirations essentielles : « avoir une vie sociale conviviale, avoir accès à un espace d’expression démocratique et disposer d’un lieu de réflexion philosophique ». Comme dira par la suite Michel Tozzi, didacticien, ce genre d’exercice vise surtout aussi à « éduquer les élèves à une “citoyenneté réflexive”, développer l’idée que cet entraînement à une pensée rigoureuse peut se faire par la discussion, et pas forcément par des cours, l’étude de grands textes ou la rédaction de dissertations, dès lors que l’on constitue le groupe-classe en “communauté de recherche” (Lipman) ».

FousseyniKoïta

Source : https://phileingora.org

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